Vivaldi n'en finit pas de lasser avec ses quatre saisons, tellement battues et rebattues qu'on n'en peut plus !

Les sonates à Pisendel, moins connues, sont un vrai ravissement de simplicité et de génie, ici interprétées par le Boston Museum Trio qui nous en livre une très belle lecture (Violon, viole de gambe et clavecin)

JCP

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Glenn Gould et les variations GOLDBERG de JS BACH: un sommet de la composition pour clavier, un sommet de l'interprétation. Bien sûr, ce pianiste génial avait ses détracteurs et quiconque l'écoute trouvera instantanément matière à critique, passionnée même !

Disparu trop tôt, cet homme là n'avait pas son pareil, assis sur son siège d'enfant trop bas et devant son piano, pourtant aux autres pareil, pour déchaîner autant haine qu'adoration, en tout cas jamais l'indifférence.

Ces deux enregistrements, que 27 ans séparent rendent bien compte du génie bouillonnant de ce grand parmi les grands.

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1982: la maturité, les tempos sont un peu moins radicaux, moins extrêmes, GOULD a revisité ces pièces d'une vision nouvelle.

1955: premier enregistrement, celui par qui le scandale arriva, celui qui fit connaître l'homme, celui de la critique acerbe et violente qui en fit une légende.

Un film a été réalisé sur Glenn GOULD et sa carrière de pianiste par Bruno Monsaingeon, passant trop rarement à la télévision. J'ai eu la chance de le voir en présence de son auteur à la FNAC Toulouse - le débat faisant suite à la projection fut très riche et très instructif - pour qui s'intéresse un tant soit peu au piano.

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Interprétation au clavecin, la seule possible pour certains puristes puisque Bach n'a évidemment connu ni le piano ni le piano-forte. Christiane JACCOTTET, artiste peu connue, s'en tire fort bien reconnaissons le, et la sonorité du clavecin apporte un bel éclairage à l'oeuvre, en plus de la garantie d'authenticité exigée par certains ... mais l'oreille du sage ne souffre pas d'intolérance n'est-il pas ?

JCP

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4 Intégrales des sonates pour clavier de MOZART (1756-1792)

Prenant directement la première personne, je ne cacherai pas que ces sonates habitent profondément mon univers musical depuis fort longtemps. Qui approche le clavier passe par Mozart, ses adorables sonates de jeunesse ont toujours rythmé les premiers "pas" des jeunes mains sur le piano familial, bien souvent avant de parcourir l'univers pianistique vers d'autres compositeurs, peut être plus méritants ou mieux aimés. En tout cas, Mozart représente souvent un point de départ vers l'infini musical et n'est jamais oublié.

N'ayant pas la chance de jouer du piano, ni d'ailleurs l'oreille musicale, ces sonates, découvertes peu après les concertos pour piano du même compositeur, m'ont toujours enthousiasmé et réjoui. Faciles d'accès (N° 16, K545 dite "facile" par exemple...) elles offrent un plaisir d'écoute immédiat et simple. Ici nul besoin de profonde érudition musicale ni de connaissance de l'instrument pour apprécier sans retenue, la musique touche quiconque l'écoute, directement et spontanément.

D'où ces quatre intégrales qui apportent chacune leur contribution à ces oeuvres:

Maria Joao PIRES, 1974

Sa première intégrale, une vision jeune et spontanée mais déjà avec la sensibilité des plus grands.

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Christian ZACCHARIAS a obtenu un diapason d'or bien mérité pour la réédition de cette intégrale d'un excellent niveau et qui ne vous ruinera pas: 15 Euros ! Un enregistrement recommandé pour découvrir l'oeuvre pour piano seul de Mozart. Enregistré en 1985 / 1987.

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Au piano forte par BADURA SKODA: les superbes couleurs sonores de cet instrument apportent un très intéressant éclairage à ces oeuvres, mais le toucher de l'interprête n'atteint pas le niveau de MJ Pirès et de C Zaccharias, une certaine déception qui tempère les sonorités de ce superbe instrument, regrets...

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Dernier enregistrement, 30 ans après le premier, la maturité ... pourtant le premier conserve tout son charme ... goûtez et comparez, je ne saurais choisir - ou plutôt si, le premier auquel je suis tellement habitué que je ne saurais parler de ses défauts, et d'ailleurs en a t'il ?

JCP

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Sonates pour violon et clavecin,  Jean Sébastien BACH (1685 - 1750)

Une de ces oeuvres qui vous suivent une vie entière, vous collent à la peau et dont on ne se défait jamais, comme d'autres oeuvres de ce compositeur génial, toujours respecté et même encore craint de nos jours par les interprètes.

Henryk SZERYING reste le violoniste qui a marqué cette musique, sachant s'y montrer humble et sobre à souhait, évitant les pièges tendus par l'instrument, propice à romantiser cette musique qui est tout sauf cela.

Walcha l'y acccompagne de la même manière sur un instrument qui, lui, ne sait pas ce que peut représenter le mot "romantique", superbe interprétation pleine de finesse, de rythme et de retenue, du BACH en somme ...

Sites:

http://www.musicologie.org/Biographies/bach_js.html

http://www.uquebec.ca/musique/catal/bacjs/bachbio.html

Jean-Claude

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"Concertos de piano", MOZART, (1756 - 1792)

Piano: Alfred BRENDEL, Académy of St. Martin in the Fields, Neville MARRINER

Excellente assocciation dans les années 70, BRENDEL et MARRINER ont donné une lecture de ces concertos (et des autres) superbe d'équilibre et de sonorité, servie par la technique de prise de son Philips de ces années là, ici à son apogée.

Jean-Claude

Concertos pour orgue, concertos grossos op.3,   Haendel (1685-1759)

Les concertos pour orgue, assez peu joués, sont des perles de la musique de Haendel au même titre que les très connus "Water Music" et "Royal Fireworks" !

Des pièces enlevées, rythmées, dansantes, à écouter absolument, Chorzempa y est parfait, irrésistible même ...

Jean-Claude

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"Impromptus",  Franz SCHUBERT (1797 - 1828)

Alfred BRENDEL (piano)

Interprête par excellence de Schubert, il s'agit ici de sa troisième visite de l'oeuvre, j'ai beaucoup aimé la première (années 60) par laquelle furent découverts compositeur et interprète, la seconde est considérée par les critiques comme la plus achevée, voici la troisième, seule disponible actuellement ... tout aussi bonne d'un point de vue personnel. En tout cas une oeuvre dont on ne se lasse pas ... (bel enregistrement Philips)

JCP

Concerto pour piano N° 5, BEETHOVEN (1770-1827)

Stephen BISHOP KHOVACEVICH, piano

Un des enregistrements qui a le plus marqué mon parcours musical personnel, racheté dès sa sortie en CD ...

KHOVACEVICH y est impérial, sans défaut, parfait comme il le fut au cloître des Jacobins à Toulouse en 2005, interprétant des sonates de Beethoven et de Schubert, sans la moindre partition, un des signes des très grands ...

Il ne manquait ici que le London Symphony et Colin DAVIS pour encadrer le maître qui enregistre et se produit hélas assez peu.

Curieusement cet homme a souhaité depuis s'appeler simplement KHOVACEVICH, supprimant la première partie de son non (BISHOP), pour des raisons sans doute plus que personnelles ...

Jean-Claude

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"Les six Concertos Brandebourgeois",  Jean-Sébastien BACH (1685 - 1750)

Musica Antiqua Köln, Reinhardt GOEBEL

Les concertos avec lesquels on s'initie à BACH et dont on ne se lasse jamais ! Vigoureuse, virtuose et enthousiaste interprétation de GOEBEL sur instruments d'époque, comme à son habitude, parfois sur des tempos qui peuvent sembler quelque peu rapides, mais la musique est bien là et le Musica Antiqua Köln joue le jeu à fond, une très grande interprétation, supérieure à bon nombre ...

Jean-Claude

"Water Music" , Georg Friedrich Haendel (1685 - 1759)

English Concert, Trevor PINNOCK.

Pinnock nous offre ici une version de référence de cette oeuvre magistrale, interprétation sur instruments anciens vigoureuse et enlevée, on bat de la semelle à son écoute et l'état du tapis de la salle de séjour s'en ressent profondément ...

Un blog: http://pagesperso-orange.fr/jean-claude.brenac/HAENDEL.htm

Jean-Claude