Joe HILL nous a quitté sans crier gare, sa mort n'a pas fait la une des journaux, le REGGAE est en deuil, l'un de ses derniers géants disparaît ...

JCP

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Un bond de quarante années dans un passé rose tout en noir et blanc,

d'un seul clic sur le manche de la guitare:

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Ex fan des sixties, ne laisse pas le souvenir se fissurer, tes années folles sont là ...

JCP

Dolly PARTON

Saisissant un de ses disques sur l'étagère, j'éprouve toujours quelque honte avant l'écoute de cette artiste populaire qui à elle seule représente les horreurs américaines.
Ravagée par la chirurgie esthétique qui ne l'a pas grandie (moins d'un mètre cinquante), son statut de pin-up du cow-boy et du gros macho américain ne lui fait pas honneur, non plus que son comportement typique de star sulfureuse qui a usé bien des hommes (une pensée compatissante pour eux...).
Parfois affublée, comble de l'horreur, du sous vêtement taillé dans la bannière étoilée et ostensiblement montré, chantant la grandeur de l'amérique et même de son dieu qui pourtant ne lui a pas dicté sa vie et ses idées, ce raccourci de femme n'a décidément rien pour plaire, excepté son agréable minois...
Mais le pire est encore dans cette voix imparfaite, inachevée, comme qui chanterait avec des cailloux dans la bouche (chewing-gum ?), certaines syllabes passent très mal ...

Et pourtant, oublié le personnage et n'écoutant que sa voix on peut tomber sous son charme; alors la déficience vocale pardonnée se fait originale qualité et il reste une très belle voix qui ne laisse pas indifférent, la musique est là, nous parle, nous séduit, universelle et sans frontières qu'elle est !
Certes il y a des naïvetés, des popularismes dans son art, mais on y décernera aussi, en cherchant à peine, quelques perles véritables, notamment dans sa période la plus ancienne, Folk et Country.

........ Une artiste (trop ?) populaire américaine incontournable .......

Sites:

http://www.dollyparton.com/

http://www.dollypartonmusic.net/site.php

Jean-Claude

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Orfeo ed Euridice, Christoph Willbald GLUCK (1714_1787)

Qui, tant soit peu amateur d'opéra, n'a fredonné le célèbre air:

"Que faro senza Euridice, Dove andro senza il mio ben" ou, quelque peu dénaturé par la traduction dans notre langue:  "J'ai perdu mon Euridice, rien n'égale mon malheur" ?

Vigoureuse lecture anglaise par Raymond Leppard, de bons solistes pour ce disque d'extraits.

Site: http://membres.lycos.fr/magnier/composit/gluck.html

Jean-Claude

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"Requiem" Gabriel Fauré (1845 - 1924)

Michel CORBOZ

Le requiem de Fauré fait partie des oeuvres religieuses qui quittent souvent mes étagères et cette interprétation reste ma préférée depuis sa parution en microsillon. Cette "Berceuse de la mort" comme à été nommée l'oeuvre composée par cet ariégeois ne parait ni lourde ni dramatique, ni rébarbative pour un requiem.

Il existe la version Myung Wun Chung avec Cecilia Bartoli, peu convaincante à mon avis, du moins comparativement à celle de CORBOZ.

Sites:

http://www.musicologie.org/Biographies/f/faure_gabriel.html

http://www.musimem.com/faure-bio.htm

Jean-Claude

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"Morrison Hôtel"  THE DOORS

Juste avant "L.A. Woman" dont il approche le niveau de près, ce disque fait partie des incontournables de ce groupe. Jim y fait, comme dans L.A. Woman, une brève incursion vers la musique classique, ce qui peut surprendre un public averti ... avant Chopin voici Kurt Weil  (Whisky Bar)...

Sites:

http://www.thedoors.com/

http://membres.lycos.fr/doors/

Jean-Claude

Sonates pour violon et clavecin,  Jean Sébastien BACH (1685 - 1750)

Une de ces oeuvres qui vous suivent une vie entière, vous collent à la peau et dont on ne se défait jamais, comme d'autres oeuvres de ce compositeur génial, toujours respecté et même encore craint de nos jours par les interprètes.

Henryk SZERYING reste le violoniste qui a marqué cette musique, sachant s'y montrer humble et sobre à souhait, évitant les pièges tendus par l'instrument, propice à romantiser cette musique qui est tout sauf cela.

Walcha l'y acccompagne de la même manière sur un instrument qui, lui, ne sait pas ce que peut représenter le mot "romantique", superbe interprétation pleine de finesse, de rythme et de retenue, du BACH en somme ...

Sites:

http://www.musicologie.org/Biographies/bach_js.html

http://www.uquebec.ca/musique/catal/bacjs/bachbio.html

Jean-Claude

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Willy and the Poor Boys, CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL,  USA, 1970

Une des grandes réussites du groupe, indispensable à tout fan ...

Etonnant son de basse "monocorde" et de planche "à laver" comme semble le montrer la pochette.

Sites:

http://www.creedence-online.net/

http://www.greatsong.net/CREEDENCE-CLEARWATER-REVIVAL,9324.html

http://www.creedence-revisited.com/

Jean-Claude

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"Concertos de piano", MOZART, (1756 - 1792)

Piano: Alfred BRENDEL, Académy of St. Martin in the Fields, Neville MARRINER

Excellente assocciation dans les années 70, BRENDEL et MARRINER ont donné une lecture de ces concertos (et des autres) superbe d'équilibre et de sonorité, servie par la technique de prise de son Philips de ces années là, ici à son apogée.

Jean-Claude

"Into the Great Wide Open", Tom PETTY, Rock, USA

Inutile d'y aller par quatre chemins, ce disque est excellent, tout y est bon. Tom a toujours sa douze cordes électrique Rickenbaker et Roger Mc. GUINN n'est pas loin, là, derrière, et même un peu devant, manière de faire sonner un peu à la BYRDS; à se procurer sans appréhension, ce CD est un de ses meilleurs...

Jean-Claude