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16 avril 2021

Rénovation d'un casque audio Sennheiser HD 545, HD 545 II, HD 565, HD 565 II, HD 580, HD 580 Jubilee, HD 600, HD 650, HD 660 S.

 

Écrit pour un casque Sennheiser HD 650, cet article s'applique aux modèles suivants, les coussinets d'oreille et de tête étant identiques :  HD 545, HD 545 II, HD 565, HD 565 II, HD 580, HD 580 Jubilee, HD 600, HD 650, HD 660 S.

 

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                      Comme dit lors d'un précédent article, les pièces de rechange du HD650 sont toujours disponibles, et garanties d'origine commandées directement chez Sennheiser. (Expédition sous quelques jours).

Pièces sujettes à l'usure et à la salissure, ce sont les coussinets d'oreille et le bandeau de tête qui nécessitent d'être remplacés le plus souvent (le cordon est également disponible).

 

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REMPLACER LES COUSSINETS D'OREILLE

Ceci ne présente pas de difficulté, il suffit de les extraire par un léger effort, et de replacer les neufs en les repoussant dans leur réceptacle, où ils demeurent normalement coïncés (deux points de colle néoprène peuvent éventuellement se montrer nécessaires). Veiller simplement à positionner correctement les plaques de mousse de protection des transducteurs.

Sans 1 copie

 

 

REMPLACER LE BANDEAU DE TÊTE

                   Il n'en est pas de même pour le bandeau de tête, pour lequel la méconnaissance du processus de démontage peut mener à endommager l'arceau de tête de façon irréversible. La technique d'assemblage présente assez peu de chances d'être découverte inopinément, comme c'est souvent le cas des assemblages de pièces de matière plastique clipsées, ce qui est ici le cas.

Il faut savoir que l'embase semi-rigide du bandeau est introduite dans une glissière de l'arceau, et ne peut s'en retirer que par glissement dans le sens de la glissière. Non en l'extrayant de force.

10920174_800 copie

Il suffit pour cela de faire sauter (de façon attentionnée) une des deux petites traverses de plastique noir qui retiennent l'embase semi-rigide du bandeau dans la glissière avec une lame de couteau assez fine, puis de faire glisser le bandeau prisonnier dans sa glissière pour le retirer. De le remplacer par le neuf, et de re-clipser la petite traverse noire gravée "Made in Ireland".

IMG_4861 copie

Introduire la lame du couteau entre la traverse noire gravée "Made in Ireland" et l'arceau de tête en métal, et la faire sauter par un mouvement de rotation. Le tout délicatement bien entendu.

(On n'aime pas beaucoup pratiquer ce genre de déclipsage, n'y voyant que trop le bris de pièce et les ennuis à venir...).

 

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       Placé sur le marché en 2004, le HD 650 figure toujours au rang des valeurs sûres et éprouvées parmi les casques audiophiles de très haute fidélité.

S'il était nécessaire de le dire, son impédance de 300 ohms le destine exclusivement à l'entrée casque d'un amplificateur HI-FI ou, mieux, d'un amplificateur casque.

HD650 1 copie

 JCP 04/2021

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4 avril 2021

GRATEFUL DEAD STORY III/... : Biographie d'Alain Dister

 

index

 

 

III/… Ouvrage(s) sur le Grateful Dead (1965-1995)

 

                Quantité d’ouvrages furent écrits sur le groupe mythique, d’autant qu’il fut le seul à perdurer au-delà du rêve des folles années californiennes (1967-1973 en gros) autour du solide noyau d’origine : Garcia, Weir, Lesh, Kreutzman et Ron McKernan « Pigpen » (disparu, lui, en 1973 à l’âge de 27 ans d’hémorragie digestive due aux excès alcooliques). Et l'on pourrait même imaginer que, "si" Jerry Garcia n'avait vu, lui aussi, en 1995, son contrat avec la vie toucher à sa fin, le groupe existerait toujours - avec Bob Weir, Phil Lesh et Bill Kreutzman.

Leur alter-ego Jefferson Airplane, à l’orientation plus résolument politique et militante ne vécut que le temps de quelques disques, avant de se séparer et se reformer en deux autres entités, Jefferson Starship avec le chanteur-guitariste Paul Kantner et la chanteuse Grace Slick, et Hot Tuna avec le guitariste Jorma Kaukonen et le bassiste Jack Casady, ces deux derniers figurant parmi les meilleurs instrumentistes de la scène rock californienne – et bien au-delà.

La difficulté pour les non-anglophones réside dans le fait que la quasi-totalité des ouvrages, écrits en anglais, n’a jamais été traduite en français pour un pays où la vague hippie n’a pas eu valeur de tsunami comme aux États-Unis. Ceci plus encore aujourd’hui, la distanciation temporelle ayant fait son œuvre, et Grateful Dead  demeurant assez peu connu dans notre pays, bien que considéré comme le plus grand groupe de rock ayant jamais existé aux USA.

Aussi, on ne peut que conseiller l’ouvrage d’Alain Dister « Grateful Dead », toujours disponible. Mais qu’on se rassure, il ne s’agit pas d’un pis-aller, cet ouvrage remarquable ne peut qu’être recommandé, au moins pour les raisons suivantes :

Photographe et journaliste, Alain Dister fut le co-fondateur de la revue musicale « Rock & Folk », où l’on pouvait lire chaque mois ses comptes rendus de l’aventure Rock et ses critiques de disques très suivies à l’époque. (Cet homme fut responsable de forages inconsidérés dans mon budget d'alors).

Ayant de surcroît vécu à San Francisco plusieurs années, et qui plus est voisin à quelques numéros de rue près du Grateful Dead au plus fort de la vague hippie et de leur ascension, il put côtoyer ceux-ci et, sinon devenir de leurs amis proches, au moins s’entretenir avec eux de leur art et assister régulièrement à leurs concerts. Ou, mieux ancore, comme ce jour où Jerry Garcia l'invita à venir assister aux linterminables séances de mixage de ce qui serait leur album "Anthem of the Sun". Rien de moins.

On peut donc considérer, à ce qui vient d’être dit et comme on le constate à sa lecture qu’Alain Dister fut le mieux à même de rédiger une biographie du groupe dans notre langue. Ceci d’une plume érudite, pénétrante, et dont la puissance évocatrice le rend si captivant qu’elle ne nous décolle pas l’ouvrage des mains avant d’en avoir entièrement pris connaissance, tout en cochant les passages qu’on aimera relire.

Très bien documenté, l’ouvrage, pour notre plus grand plaisir, fait la part belle aux débuts du groupe, et c’est bien là ce que veulent entendre les fans de la première heure – comme les curieux de cette musique, qui toujours fut plus qu’une musique en se voulant porte-parole de générations successives.

Un annexe répertorie minutieusement les publications discographiques du groupe et, pour les anglophones authentiques, les ouvrages écrits en anglais.

Regrets personnels que celui de Phil Lesh "Searching for the Sound ; My Life with the Grateful Dead" ne soit pas proposé dans notre langue, ses critiques entrevues en anglais paraissant plus qu'élogieuses.

2005972471 c350opie

 

NOTE :

Sans pour autant s'adresser à des spécialistes, la lecture de cette biographie trouvera son plein agrément entre des mains de lecteurs quelque peu initiés à la musique du Grateful Dead, ou tout au moins ayant quelques notions de cette musique "Côte ouest", des évènements s'y rattachant et de ce qu'elle représenta.

De nombreuses références, des noms parfois connus des seuls amateurs éclairés, peuvent en effet demeurer plutôt énigmatiques pour d'autres, et retirer une part de laur saveur à ces écrits, même si le fil conducteur du récit s'adresse tout autant au néophyte et le ravira.

Une excellente biographie donc, par la meilleure plume en la matière, Alain Dister.

 

JCP, 04/2021 

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