Tétralogie.
Un amateur de Rock peut il se passer de la musique des Rolling Stones ? - Ayant longtemps répondu par l'affirmative à cette question et ne possédant dans ma discothèque que quelques doubles 45 tours comme "Satisfaction", "Paint it Black", "Honky Tonk Woman" ou "Jumpin Jack Flash" et les LP "After Math" et "Tattoo You", je suis tenu aujourd'hui à une belle marche arrière après l'écoute de ces 4 disques que certains critiques voient comme un aboutissement insurpassé du génie de ces populaires et inusables figures du Rock.
.
Beggars Banquet, 1968
Sommet de laideur et de provocation, la pochette est aussi un clin d'oeil à John Peppush (1667-1752), dont l'opéra le plus connu porte le même titre, "opéra des gueux" en quelque sorte. On peut s'interroger aujourd'hui sur l'immanquable censure (purement commerciale !) qu'aurait occasionné cette image à notre méprisable époque où l'argent domine et étouffe dans l'oeuf toute création non lucrative.
La musique est ici très inspirée, d'excellentes compositions comme "Sympathy for the Devil", "No Expectations", "Street Fightin Man".
.
.
.
Let it Bleed (1969)
La pochette est un clin d'oeil vers les Beatles et leur musique plus "tarte" (Apple Pie).
Ici aussi de très belles réussites comme "Let it Bleed", "love in Vain", "Midnight Rambler", "Gimmie Shelter", ...
.
.
.
Sticky Fingers (1971)
La pochette, signée Andy Warhol, possédait à l'origine une authentique fermeture éclair ...
Belle réussite également, cet album a rencontré un franc succès dès sa sortie ("Brown Sugar", "Wild Horses", "Sister Morphine")
.
.
.
Exile on Main Street (1972) - sorti en double microsillon, réédité en simple CD.
Certains considèrent cet album comme leur chef d'oeuvre absolu, toutes époques confondues. Une musique sereine et inspirée, composée sur la côte d'Azur, non loin de St. Tropez où le groupe vécut quelque temps dans le calme et le bonheur sans trop de nuages dont la musique se ressent, plus épurée, plus acoustique, mais plus que jamais avec la griffe Jagger/Richards.
.
.