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Parole de Musique

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25 février 2008

Berceuse

"Requiem" Gabriel Fauré (1845 - 1924)

Michel CORBOZ

Le requiem de Fauré fait partie des oeuvres religieuses qui quittent souvent mes étagères et cette interprétation reste ma préférée depuis sa parution en microsillon. Cette "Berceuse de la mort" comme à été nommée l'oeuvre composée par cet ariégeois ne parait ni lourde ni dramatique, ni rébarbative pour un requiem.

Il existe la version Myung Wun Chung avec Cecilia Bartoli, peu convaincante à mon avis, du moins comparativement à celle de CORBOZ.

Sites:

http://www.musicologie.org/Biographies/f/faure_gabriel.html

http://www.musimem.com/faure-bio.htm

Jean-Claude

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FAURE_REQ

CHUNG_FAURE

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23 février 2008

Grandes portes

"Morrison Hôtel"  THE DOORS

Juste avant "L.A. Woman" dont il approche le niveau de près, ce disque fait partie des incontournables de ce groupe. Jim y fait, comme dans L.A. Woman, une brève incursion vers la musique classique, ce qui peut surprendre un public averti ... avant Chopin voici Kurt Weil  (Whisky Bar)...

Sites:

http://www.thedoors.com/

http://membres.lycos.fr/doors/

Jean-Claude

DOORS_2_580

22 février 2008

Jean Sébastien

Sonates pour violon et clavecin,  Jean Sébastien BACH (1685 - 1750)

Une de ces oeuvres qui vous suivent une vie entière, vous collent à la peau et dont on ne se défait jamais, comme d'autres oeuvres de ce compositeur génial, toujours respecté et même encore craint de nos jours par les interprètes.

Henryk SZERYING reste le violoniste qui a marqué cette musique, sachant s'y montrer humble et sobre à souhait, évitant les pièges tendus par l'instrument, propice à romantiser cette musique qui est tout sauf cela.

Walcha l'y acccompagne de la même manière sur un instrument qui, lui, ne sait pas ce que peut représenter le mot "romantique", superbe interprétation pleine de finesse, de rythme et de retenue, du BACH en somme ...

Sites:

http://www.musicologie.org/Biographies/bach_js.html

http://www.uquebec.ca/musique/catal/bacjs/bachbio.html

Jean-Claude

SZ2

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21 février 2008

Croyons encore

Willy and the Poor Boys, CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL,  USA, 1970

Une des grandes réussites du groupe, indispensable à tout fan ...

Etonnant son de basse "monocorde" et de planche "à laver" comme semble le montrer la pochette.

Sites:

http://www.creedence-online.net/

http://www.greatsong.net/CREEDENCE-CLEARWATER-REVIVAL,9324.html

http://www.creedence-revisited.com/

Jean-Claude

CCR_2_580

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19 février 2008

Wolfgang

"Concertos de piano", MOZART, (1756 - 1792)

Piano: Alfred BRENDEL, Académy of St. Martin in the Fields, Neville MARRINER

Excellente assocciation dans les années 70, BRENDEL et MARRINER ont donné une lecture de ces concertos (et des autres) superbe d'équilibre et de sonorité, servie par la technique de prise de son Philips de ces années là, ici à son apogée.

Jean-Claude

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17 février 2008

Tom

"Into the Great Wide Open", Tom PETTY, Rock, USA

Inutile d'y aller par quatre chemins, ce disque est excellent, tout y est bon. Tom a toujours sa douze cordes électrique Rickenbaker et Roger Mc. GUINN n'est pas loin, là, derrière, et même un peu devant, manière de faire sonner un peu à la BYRDS; à se procurer sans appréhension, ce CD est un de ses meilleurs...

Jean-Claude

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16 février 2008

Anglais d'Allemagne

Concertos pour orgue, concertos grossos op.3,   Haendel (1685-1759)

Les concertos pour orgue, assez peu joués, sont des perles de la musique de Haendel au même titre que les très connus "Water Music" et "Royal Fireworks" !

Des pièces enlevées, rythmées, dansantes, à écouter absolument, Chorzempa y est parfait, irrésistible même ...

Jean-Claude

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15 février 2008

Schubert

"Impromptus",  Franz SCHUBERT (1797 - 1828)

Alfred BRENDEL (piano)

Interprête par excellence de Schubert, il s'agit ici de sa troisième visite de l'oeuvre, j'ai beaucoup aimé la première (années 60) par laquelle furent découverts compositeur et interprète, la seconde est considérée par les critiques comme la plus achevée, voici la troisième, seule disponible actuellement ... tout aussi bonne d'un point de vue personnel. En tout cas une oeuvre dont on ne se lasse pas ... (bel enregistrement Philips)

JCP

SCHUBERT_BRENDEL_580

13 février 2008

Pleurs de saxo

"Laura" ,  DON BYAS (saxo ténor), 1960

Fleuron de la collection économique "Jazz In Paris", une pure merveille d'harmonie, des mélodies accrocheuses, un saxo ténor superbe !

(Conseillable aux non amateurs de Jazz tellement on est ici loin des outrances du Free Jazz qui repoussent trop souvent l'investigation de cette musique)

Jean-Claude

DON_BYASS_580

12 février 2008

bob dylan souffle le vent

The Freewheelin' (1963) , The Times They Are Changin' (1964), Bob DYLAN, Folk USA.

Les débuts de DYLAN.

Une voix qui aurait bien pu être considérée comme impropre au chant, des paroles provoquant directement l'establishment de son pays à une époque où il était encore plus chatouilleux qu'aujourd'hui, un modeste gratouillis de guitare acoustique et enfin de temps à autre quelques aigrelets accents d'harmonica, voilà tout ce qui fit à ses débuts l'immense succès de ce folk-singer ... heureusement ses textes, pure poésie, étaient là ...

Mais à l'écoute de Blowin' in The Wind (bien mieux interprété par les BYRDS...), Girl From the North Country (tellement mieux chanté par Hugues AUFRAY...), Don't Think Twice It's Allright, Oxford Town, Corrina, Corrina, The times They are Changin', When the Ship Comes In, A Hard's Rain a Gonna Fall, on sait que le talent est là, sous ces mélodies désinvoltes et perfectibles, comme le montreront par la suite d'autres artistes en les reprenant sous sa haute autorité ... toute une époque défile sous ces accents de voix nasillards et bien souvent incompréhensibles, même par un américain de pure souche...

Ayant eu la chance de voir l'artiste au cours des années 80 au stade des Minimes à Toulouse dans une de ses périodes "creuses", après son accident, au moment où sa voix était quelque peu transformée, l'issue du concert laissa à de nombreux fans une impression hélas mitigée, même si tout à fait inoubliable ...

Sites:

http://www.bobdylan.com/moderntimes/home/main.html

Ses textes traduits:   http://www.bobdylan-fr.com/

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Extrait du site ci-dessus:

A HARD RAIN'S A-GONNA FALL (1963)
ALBUM : "THE FREEWHEELIN' BOB DYLAN". - 1963



Une chanson de son album le plus engagé, le plus "Protest-songs".

Vision d'apocalypse en une série d'images grotesques sur fond de guerre.

La réponse du "fils aux yeux bleus" est devenue une réponse à la guerre

nucléaire, la "pluie dure" symbolise les tapis de bombes ou les

retombées radioactives.

Les vers dépeignent les ruines de la guerre.

Bien que le titre soit de l'argot moderne, la diction fait penser

à Lorca et à Rimbaud.

C'est "Hard rain" qui donna au poète canadien Léonard Cohen

l'idée d'écrire des chansons. Une date dans l'écriture de la

chanson d'actualité fondée sur le folklore. Ici éclot la fusion

entre la poésie, le folk, le rock, et la chanson"engagée".

A Hard Rain's A Gonna Fall

Une pluie dure va tomber

Oh, where have you been, my blue-eyed son?
Oh, where have you been, my darling young one?
I've stumbled on the side of twelve misty mountains,
I've walked and I've crawled on six crooked highways,
I've stepped in the middle of seven sad forests,
I've been out in front of a dozen dead oceans,
I've been ten thousand miles in the mouth of a graveyard,
And it's a hard, and it's a hard, it's a hard, and it's a hard,
And it's a hard rain's a-gonna fall.

Où as-tu été, mon fils aux yeux bleus?
Où as-tu été, mon cher petit?
J'ai trébuché sur le bord de douze montagnes brumeuses,
J'ai marché et rampé sur six chemins tordus,
J'ai pénétré au cœur de sept forêts tristes,
J'ai été à la rencontre d'une douzaine d'océans morts,
J'ai marché dix mille miles dans la bouche d'un cimetière,
Et c'est une dure, et c'est une dure, c'est une dure, c'est une dure,
Et c'est une pluie dure qui va tomber.

Oh, what did you see, my blue-eyed son?
Oh, what did you see, my darling young one?
I saw a newborn baby with wild wolves all around it
I saw a highway of diamonds with nobody on it,
I saw a black branch with blood that kept drippin',
I saw a room full of men with their hammers a-bleedin',
I saw a white ladder all covered with water,
I saw ten thousand talkers whose tongues were all broken,
I saw guns and sharp swords in the hands of young children,
And it's a hard, and it's a hard, it's a hard, it's a hard,
And it's a hard rain's a-gonna fall.

Qu'as-tu vu, mon fils au yeux bleus?
Qu'as-tu vu, mon cher petit?
J'ai vu un nouveau né entouré de loups du désert,
J'ai vu un chemin de diamants avec personne dessus,
J'ai vu une branche noire dégoulinante de sang,
J'ai vu une pièce pleine d'hommes avec leurs marteaux

qui saignaient,
J'ai vu une échelle blanche toute couverte d'eau,
J'ai vus dix mille bavards dont la langue était cassée,
J'ai vu des fusils et des épées effilées dans les mains

de jeunes enfants,
Et c'est une dure, et c'est une dure, c'est une dure,

c'est une dure,
Et c'est une pluie dure qui va tomber.

And what did you hear, my blue-eyed son?
And what did you hear, my darling young one?
I heard the sound of a thunder, it roared out a warnin',
Heard the roar of a wave that could drown the whole world,
Heard one hundred drummers whose hands were a-blazin',
Heard ten thousand whisperin' and nobody listenin',
Heard one person starve, I heard many people laughin',
Heard the song of a poet who died in the gutter,
Heard the sound of a clown who cried in the alley,
And it's a hard, and it's a hard, it's a hard, it's a hard,
And it's a hard rain's a-gonna fall.

Qu'as-tu entendu, mon fils aux yeux bleus?
Qu'as-tu entendu, mon cher petit?
J'ai entendu le son du tonnerre, rugir un avertissement,
Entendu le hurlement d'une vague qui pourrait noyer

le monde entier,
Entendu cent batteurs dont les mains étaient en flamme,
Entendu dix mille chuchotements que personne n'écoutait,
Entendu une personne affamée, et entendu beaucoup

de gens rire,
Entendu la chanson d'un poète qui mourait dans le

caniveau,
Entendu le cri d'un clown qui pleurait dans la rue,
Et c'est une dure, et c'est une dure, c'est une dure,

c'est une dure,
Et c'est une pluie dure qui va tomber.

Oh, who did you meet, my blue-eyed son?
Who did you meet, my darling young one?
I met a young child beside a dead pony,
I met a white man who walked a black dog,
I met a young woman whose body was burning,
I met a young girl, she gave me a rainbow,
I met one man who was wounded in love,
I met another man who was wounded with hatred,
And it's a hard, it's a hard, it's a hard, it's a hard,
It's a hard rain's a-gonna fall.

Qui as-tu rencontré, mon fils aux yeux bleus
Qui as-tu rencontré, mon cher petit?
J'ai rencontré un jeune enfant aux côtés d'un poney

mort,
J'ai rencontré un homme blanc qui promenait un

chien noir,
J'ai rencontré une femme dont le corps brûlait,
J'ai rencontré une jeune fille qui m'a donné un

arc-en-ciel,
J'ai rencontré un homme qui était blessé par l'amour,
J'ai rencontré un autre homme qui était blessé par

la haine,
Et c'est une dure, c'est une dure, c'est une dure,

c'est une dure,
C'est une pluie dure qui va tomber.

Oh, what'll you do now, my blue-eyed son?
Oh, what'll you do now, my darling young one?
I'm a-goin' back out 'fore the rain starts a-fallin',
I'll walk to the depths of the deepest black forest,
Where the people are many and their hands are all empty,
Where the pellets of poison are flooding their waters,
Where the home in the valley meets the damp dirty prison,
Where the executioner's face is always well hidden,
Where hunger is ugly, where souls are forgotten,
Where black is the color, where none is the number,
And I'll tell it and think it and speak it and breathe it,
And reflect it from the mountain so all souls can see it,
Then I'll stand on the ocean until I start sinkin',
But I'll know my song well before I start singin',
And it's a hard, it's a hard, it's a hard, it's a hard,
It's a hard rain's a-gonna fall.

Que vas-tu faire, mon fils aux yeux bleus?
Que vas-tu faire, mon cher petit?
Je vais sortir avant que la pluie ne commence à

tomber,
Je vais marcher au plus épais de la plus noire et

épaisse forêt,
Où les gens sont nombreux et ont les mains vides,
Où les boulettes de poison ont envahi leurs eaux,
Où la maison dans la vallée ressemble à la prison

sale et humide,
Où le visage du bourreau est toujours bien caché,
Où le désir est laid, où les âmes sont oubliées,
Où noire est la couleur, où zéro est le nombre,
Et je le dirai et je le penserai et je le raconterai et je

le soufflerai,
Et je le projetterai de la montagne pour que chacun

puisse le voir,
Et puis, je resterai sur l'océan jusqu'à ce que je

commence à sombrer,
Mais je connaîtrai bien ma chanson avant de

commencer à chanter.
Et c'est une dure, c'est une dure, c'est une dure,

c'est une dure,
C'est une pluie dure qui va tomber.

Notes & traduction de P.Mercy

JCP

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