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Parole de Musique

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21 décembre 2007

AUCAMVILLE GUITARE 2008

Le voici enfin revenu !

Edition 2008 du festival de Guitare d'Aucamville.

Encore des concerts à petits prix avec de grands musiciens, à ne pas manquer cette année encore !

(Pour les habitués: me contacter largement avant le 29 Février, à la date limite le cota de billets au tarif préférentiel est généralement épuisé ...)

Site: http://guitare.festival.online.fr/

Jean-Claude

AUCAMVILLE_GUITARE_08

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21 décembre 2007

CHOPIN, LES NOCTURNES

"Les Nocturnes",   CHOPIN  (1810-1849)

Comment aborder ce monstre sacré du piano qu'est Chopin, et surtout ces Nocturnes, ou plutôt, comment en parler ?

Certains en ont dit trop, d'autres pas assez, et comment s'y reconnaître à travers la pléthore d'interprétations ?

C'est l'interprétation déjà ancienne d'Adam Harasiewicz (récemment rééditée, la prise de son est hélas celle de l'époque...), connue en premier, qui a fatalemnt constitué pour moi une forme de référence. Puis vint Claudio Arrau qui devint à son tour la nouvelle référence, enfin Daniel Barenboïm apporta lui aussi la contribution de son incontestable talent ... écouté encore hier soir ...

Mais il y a Maurizio POLLINI (polonaises, Etudes), Nicolaï LUGANSKI (Etudes), Krystian ZIMMERMAN (Ballades, concertos) qui, toujours chez CHOPIN, feront bien l'objet d'autres articles et d'autres louanges...

Chopin n'est pas respecté des puristes allemands qui lui reprochent d'être le seul compositeur à s'être consacré exclusivement au piano, ce qui est exact. On pourrait se prendre à rêver de musique symphonique, de duos violon/piano, de Lieders et même d'opéras de ce maître du piano - mais les aurait-il vraiment composés, alors qu'il ne les a pas envisagés de sa vie ?

Mais nous pouvons aussi rêver éveillés à l'écoute de ses 21 Nocturnes, incontestable chef d'oeuvre  pianistique porteur de tellements d'émotions qu'il est superflu de passer du temps à en parler - plutôt qu'à les écouter ... une vie entière ... !

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Qu'y a t'il après les Nocturnes ?

Même si j'adore ces Nocturnes,Je dois avouer que l'oeuvre globale de Chopin me déconcerte, pire, j'y trouve nombre d'opus ennuyeux et bien peu inspirés.
Certes, on ne peut pas tout demander à un compositeur, mais cette constatation a été faite depuis l'achat regretté de ses oeuvres complètes par ARRAU, un des plus grands spécialistes de Chopin.
Ce pavé de 10 disques n'a jamais pu être écouté dans son entier et j'avoue que je ne m'y essaierai plus.
J'en ai extrait les plus grandes oeuvres qui représentent 4 à 5 CD et je m'en tiens exclusivement à celles-ci.
Autant les oeuvres pour clavier de Mozart, Beethoven, Schubert, Bach sont enthousiasmantes dans leur entier et l'achat de leurs intégrales conseillables, autant Chopin peut lasser hormis les Nocturnes, les concertos, les études et quelque sonate de ci de là ... Alors qu'on peut écouter tout ce qu'ont pu écrire la plupart des autres compositeurs sans sauter brutalement de son fauteil pour stopper l'écoute, fatigué, rasé même.
En résumé, plus j'écoute Chopin et plus j'apprécie BACH - je comprends très bien maintenant le peu d'affection qu'ont les Allemands pour ce compositeur qui, s'il a écrit de remarquables choses, est bien hélas en net retrait par rapport aux autres, Allemands, eux...
Ces propos n'engagent que moi et je les revendique...
Jean-Claude

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Jean-Claude

16 décembre 2007

RESTITUTION SONORE (2)

Petite histoire de la restitution sonore (suite...et fin provisoire)

Vint donc le microsillon, tout d'abord reproduit par l'amplification à tubes électroniques sur les modestes électrophones qui étaient les nôtres; la Haute Fidélité ou "HIFI" qui avait vu le jour aux Etats-Unis et en Angleterre, encore inconnue ici, n'aurait de toutes façons pas été à la portée de nos bourses.

Et c'est à la formidable percée du Jazz que l'on doit l'évolution des techniques de reproduction.
D'abord affaire de techniciens passionnés, la prise de son devint vite affaire de "business", Etats-Unis obligent; mais reconnaissons que nos oreilles y ont trouvé le plaisir qu'elles n'auraient pas connu sans le Jazz américain.
Les progrès furent fulgurants outre-atlantique, tout était mené de pair: Electronique, microphones, haut-parleurs, connaissance de l'acoustique firent un bond considérable, grâce à un public aussi large que connaisseur. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter des enregistrements de Jazz des années quarante et cinquante, certains sont remarquables, restaurés pour le CD et parfois même "stéréophonisés" - avec un inégal bonheur cependant.
La stéréophonie, progrès décisif vers le réalisme de la restitution se démocratisa au cours des années soixante, suivant la percée définitive du transistor qui remplaçait le tube électronique, coûteux, fragile et délicat à mettre en oeuvre du fait des hautes tensions nécessaires.
Ce remplacement obligé n'alla pas sans heurt, le transistor des débuts n'offrant qu'un son sec et agressif assez éloigné de la vérité sonore. Ceci est encore vrai aujourd'hui si le transistor est mal mis en oeuvre, et le retour à l'utilisation du tube électronique pour une meilleure restitution sonore en témoigne.

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Ci-dessous: vue d'un canal d'un amplificateur de puissance stéréo de 18 watts à tubes (ECC83 + 4x EL84) fonctionnant en classe "A" (construction amateur personnelle). Associée aux techniques actuelles (régulation de tension à transistors et circuits intégrés), la technologie tubes connaît une fiabilité et un rapport signal/bruit qu'elle n'a jamais approchés, tout en conservant sa légendaire sonorité.

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Jean-Claude

15 décembre 2007

OISEAUX DES AMERIQUES

" Mr. Tambourine Man", Les Byrds (1964)

Second disque du groupe, le premier, hélas introuvable, "Byrds Nest" n'a recueilli qu'un succès d'estime à sa sortie.
Le titre "Mr. Tambourine Man", de Bob Dylan, interdit à sa sortie par la censure américaine (un hymne aux dealers) est repris ici, quelque peu allégé...

Les Byrds ont posé là les bases du rock américain de la côte ouest, ou Rock californien.

C'est avant tout le leader, Roger Mc. GUINN qui a su donner son originalité à cette musique, par sa voix et la sonorité de sa légendaire Rickenbaker 12 cordes (guitare solo, chant, composition).
Le groupe d'origine comprenait:

Chris HILLMANN (basse, chant, composition) qui fonda les "Burritos Brothers" un groupe Country; il continue une carrière solo.

David CROSBY (guitare rythmique, chant, composition), rejoingant par la suite Neil YOUNG, Stephen STILLS et Graham NASH pour fonder le groupe folk "Crosby, Stills, Nash and YOUNG" et plus tard poursuivant en solo.

Gene CLARK (percussions, chant, composition) responsable de belles ballades.

Dave CLARK (batterie).

Le groupe connut d'incessants changements de personnel, finissant même sans son Leader Roger Mc. GUINN qui mène toujours une carrière solo émaillée de perles comme "Back From Rio".

Ce disque reste une des plus grandes réussites du groupe, écoutez ces superbes ballades au son Folk-Rock électrique, plus tard teintées de Country, elles ne laissent jamais indifférent, même aujourd'hui...

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Site:  http://thebyrds.com/

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Jan-Claude

14 décembre 2007

ROCK DE PIERRES / PIERRES DE ROCK

"Satisfaction /I can't get no" Rolling Stones, 1964

Il y a tellement à dire du choc tellurique qui secoua la planète à la parution de ce monstrueux tube que les mots manquent !
Le rock passait là à la dimension supérieure pour atteindre dans les fabuleuses années qui suivirent un niveau de création d'une richesse qui ne sera plus surpassée jusqu'à nos jours.
Portant un mauvais coup au Jazz, musique pourtant bien plus noble et savante, le Rock se répandit comme une trainée de poudre, un succès populaire qui ne s'est jamais démenti.

La photo originale de cette pochette de super 45 tours faite par Jean-Marie Périer, le grand photographe des artistes des années soixante s'est vendue 17.098 Euros aux enchères chez Camard & Associés pendant l'été 2006 !

Site: http://www.rollingstones.com/home.php

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Jean-Claude

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13 décembre 2007

ALFRED BRENDEL

ALFRED BRENDEL en concert à la Halle aux Grains de Toulouse,  le 11 Novembre 2006.

Alfred Brendel passe à la Halle aux Grains deToulouse, évènement d'importance à ne rater sous aucun prétexte, fût-ce agonie !
Responsable de mon goût immodéré pour le piano depuis plus de trois décennies, il fallait voir cet homme.

La prestation de cet immense pianiste fût à la hauteur de l'attente:
Captivant dans Haydn, à la fois éblouissant et charmeur dans Mozart, il fut Impérial dans Schubert, là où il  était le plus attendu...
L'interprétation des quatre mouvements de cette grande Sonate, la D 959, toucha le sublîme, Schubert vivait à Toulouse !
Des mouvement rapides enjoués, des mouvements lents à faire gémir la pierre provoquèrent tonnerre d'applaudissements et rappels obligés, un très très grand moment !
Anecdote: nous faillîmes être privés de Schubert de peu car, rejoignant sa loge pour l'entr'acte, ce septuagénaire trébucha sur un parquet bien mal ajusté et manqua de peu de se briser les os - il n'en fût heureusement rien, même si sa démarche s'en montra quelque peu affectée par la suite.

Son site:  http://www.deccaclassics.com/artists/brendel/mov.htm

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Ci-dessous, un tuyau pour les Toulousains qui souhaitent voir un ou une pianiste dans d'excellentes conditions (meilleures qu'au parterre situé en contrebas à mon sens) sans se ruiner: La disposition du piano impose le pianiste de face regardant vers la droite. En conséquence les places 1° galerie côté droit sont excellentes et pour un prix très largement inférieur - le prix des places "Grands Interprètes" est évidemment des plus élevés...

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Espérant voir en 2008 Maria Joao PIRES ... qui sait ...!

Jean-Claude

12 décembre 2007

LES SHADOWS

"Dance With the Shadows",  LES SHADOWS, 1960

Posé pour la première fois sur l'étagère, là, juste sous l'électrophone, un soir de Noël, ce disque à l'apparence anodine allait conditionner le reste de ma vie...
Lassé de coller l'oreille contre le haut parleur du poste radio familial pour y entendre la chanson populaire d'époque, les Shadows apportaient la providentielle bouffée d'air frais longtemps attendue, sauvant toute une génération de l'asphixie.
Quelques airs d'opérette, Luis Mariano, André Dassary, Georges Jouvin, avaient bien dégrossi mon oreille, mais les Shadows enfonçaient la porte d'un monde musical nouveau.
Ecoutables aujourd'hui encore, ces musiciens bourrés de talent préparaient le terrain à l'émergence du Rock tout entier, les Rolling Stones, les Animals, les Yardbirds, les Who, les Beatles pour ne citer queux n'avaient plus qu'à paraître...

Un site:  http://www.cliffrichard-theshadows.com/nouvelle_page_4HANK3.htm

JCP

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Jean-Claude

11 décembre 2007

RESTITUTION SONORE (1)

Au début, quand le commencement n'était pas et que l'avenir ne se nommait pas encore futur, ouir la musique impliquait concert.
Les gens du peuple pouvaient l'entendre dans la rue, dans les estaminets, les familles bourgeoises en achetaient les partitions, certains la jouaient, la chantaient.
Mais ce sont les procédés d'enregistrement qui allaient lui offrir un degré de diffusion inconnu jusqu'alors.
D'abord gadget (on n'utilisait pas ce mot...) réservé à une élite fortunée, le phonohraphe trôna bientôt sur les buffets les plus modestes.
Avec l'enregistrement électrique, ce fût le microsillon qui propulsa définitivement l'écoute de musique au rang qu'on lui connaît aujourd'hui. Vint ensuite le "CD" dans sa forme actuelle qui ne fît que confirmer ce statut déjà acquis.
Qui a connu ces stades de l'enregistrement musical est apte à mesurer la chance que nous avons aujourd'hui de pouvoir écouter sans retenue - et sans trop se ruiner - les morceaux et les oeuvres complètes souhaités d'un geste banal.

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Ci-dessous, un phonographe des années 1920 "Pathé Jeunesse" tournant à 100 tours/minute avec départ au centre, particularités qui causèrent sa perte dès l'apparition du standard 78 tours avec départ à la périphérie.

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Phonographe 78 tours/min. , modèle populaire capable déjà de faire danser par une autonomie accrue (quelques minutes), vitesse plus lente, diamètre du disque plus important - Années 1930.

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Jean-Claude

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