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16 avril 2021

Rénovation d'un casque audio Sennheiser HD 545, HD 545 II, HD 565, HD 565 II, HD 580, HD 580 Jubilee, HD 600, HD 650, HD 660 S.

 

Écrit pour un casque Sennheiser HD 650, cet article s'applique aux modèles suivants, les coussinets d'oreille et de tête étant identiques :  HD 545, HD 545 II, HD 565, HD 565 II, HD 580, HD 580 Jubilee, HD 600, HD 650, HD 660 S.

 

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                      Comme dit lors d'un précédent article, les pièces de rechange du HD650 sont toujours disponibles, et garanties d'origine commandées directement chez Sennheiser. (Expédition sous quelques jours).

Pièces sujettes à l'usure et à la salissure, ce sont les coussinets d'oreille et le bandeau de tête qui nécessitent d'être remplacés le plus souvent (le cordon est également disponible).

 

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REMPLACER LES COUSSINETS D'OREILLE

Ceci ne présente pas de difficulté, il suffit de les extraire par un léger effort, et de replacer les neufs en les repoussant dans leur réceptacle, où ils demeurent normalement coïncés (deux points de colle néoprène peuvent éventuellement se montrer nécessaires). Veiller simplement à positionner correctement les plaques de mousse de protection des transducteurs.

Sans 1 copie

 

 

REMPLACER LE BANDEAU DE TÊTE

                   Il n'en est pas de même pour le bandeau de tête, pour lequel la méconnaissance du processus de démontage peut mener à endommager l'arceau de tête de façon irréversible. La technique d'assemblage présente assez peu de chances d'être découverte inopinément, comme c'est souvent le cas des assemblages de pièces de matière plastique clipsées, ce qui est ici le cas.

Il faut savoir que l'embase semi-rigide du bandeau est introduite dans une glissière de l'arceau, et ne peut s'en retirer que par glissement dans le sens de la glissière. Non en l'extrayant de force.

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Il suffit pour cela de faire sauter (de façon attentionnée) une des deux petites traverses de plastique noir qui retiennent l'embase semi-rigide du bandeau dans la glissière avec une lame de couteau assez fine, puis de faire glisser le bandeau prisonnier dans sa glissière pour le retirer. De le remplacer par le neuf, et de re-clipser la petite traverse noire gravée "Made in Ireland".

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Introduire la lame du couteau entre la traverse noire gravée "Made in Ireland" et l'arceau de tête en métal, et la faire sauter par un mouvement de rotation. Le tout délicatement bien entendu.

(On n'aime pas beaucoup pratiquer ce genre de déclipsage, n'y voyant que trop le bris de pièce et les ennuis à venir...).

 

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       Placé sur le marché en 2004, le HD 650 figure toujours au rang des valeurs sûres et éprouvées parmi les casques audiophiles de très haute fidélité.

S'il était nécessaire de le dire, son impédance de 300 ohms le destine exclusivement à l'entrée casque d'un amplificateur HI-FI ou, mieux, d'un amplificateur casque.

HD650 1 copie

 JCP 04/2021

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4 avril 2021

GRATEFUL DEAD STORY III/... : Biographie d'Alain Dister

 

index

 

 

III/… Ouvrage(s) sur le Grateful Dead (1965-1995)

 

                Quantité d’ouvrages furent écrits sur le groupe mythique, d’autant qu’il fut le seul à perdurer au-delà du rêve des folles années californiennes (1967-1973 en gros) autour du solide noyau d’origine : Garcia, Weir, Lesh, Kreutzman et Ron McKernan « Pigpen » (disparu, lui, en 1973 à l’âge de 27 ans d’hémorragie digestive due aux excès alcooliques). Et l'on pourrait même imaginer que, "si" Jerry Garcia n'avait vu, lui aussi, en 1995, son contrat avec la vie toucher à sa fin, le groupe existerait toujours - avec Bob Weir, Phil Lesh et Bill Kreutzman.

Leur alter-ego Jefferson Airplane, à l’orientation plus résolument politique et militante ne vécut que le temps de quelques disques, avant de se séparer et se reformer en deux autres entités, Jefferson Starship avec le chanteur-guitariste Paul Kantner et la chanteuse Grace Slick, et Hot Tuna avec le guitariste Jorma Kaukonen et le bassiste Jack Casady, ces deux derniers figurant parmi les meilleurs instrumentistes de la scène rock californienne – et bien au-delà.

La difficulté pour les non-anglophones réside dans le fait que la quasi-totalité des ouvrages, écrits en anglais, n’a jamais été traduite en français pour un pays où la vague hippie n’a pas eu valeur de tsunami comme aux États-Unis. Ceci plus encore aujourd’hui, la distanciation temporelle ayant fait son œuvre, et Grateful Dead  demeurant assez peu connu dans notre pays, bien que considéré comme le plus grand groupe de rock ayant jamais existé aux USA.

Aussi, on ne peut que conseiller l’ouvrage d’Alain Dister « Grateful Dead », toujours disponible. Mais qu’on se rassure, il ne s’agit pas d’un pis-aller, cet ouvrage remarquable ne peut qu’être recommandé, au moins pour les raisons suivantes :

Photographe et journaliste, Alain Dister fut le co-fondateur de la revue musicale « Rock & Folk », où l’on pouvait lire chaque mois ses comptes rendus de l’aventure Rock et ses critiques de disques très suivies à l’époque. (Cet homme fut responsable de forages inconsidérés dans mon budget d'alors).

Ayant de surcroît vécu à San Francisco plusieurs années, et qui plus est voisin à quelques numéros de rue près du Grateful Dead au plus fort de la vague hippie et de leur ascension, il put côtoyer ceux-ci et, sinon devenir de leurs amis proches, au moins s’entretenir avec eux de leur art et assister régulièrement à leurs concerts. Ou, mieux ancore, comme ce jour où Jerry Garcia l'invita à venir assister aux linterminables séances de mixage de ce qui serait leur album "Anthem of the Sun". Rien de moins.

On peut donc considérer, à ce qui vient d’être dit et comme on le constate à sa lecture qu’Alain Dister fut le mieux à même de rédiger une biographie du groupe dans notre langue. Ceci d’une plume érudite, pénétrante, et dont la puissance évocatrice le rend si captivant qu’elle ne nous décolle pas l’ouvrage des mains avant d’en avoir entièrement pris connaissance, tout en cochant les passages qu’on aimera relire.

Très bien documenté, l’ouvrage, pour notre plus grand plaisir, fait la part belle aux débuts du groupe, et c’est bien là ce que veulent entendre les fans de la première heure – comme les curieux de cette musique, qui toujours fut plus qu’une musique en se voulant porte-parole de générations successives.

Un annexe répertorie minutieusement les publications discographiques du groupe et, pour les anglophones authentiques, les ouvrages écrits en anglais.

Regrets personnels que celui de Phil Lesh "Searching for the Sound ; My Life with the Grateful Dead" ne soit pas proposé dans notre langue, ses critiques entrevues en anglais paraissant plus qu'élogieuses.

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NOTE :

Sans pour autant s'adresser à des spécialistes, la lecture de cette biographie trouvera son plein agrément entre des mains de lecteurs quelque peu initiés à la musique du Grateful Dead, ou tout au moins ayant quelques notions de cette musique "Côte ouest", des évènements s'y rattachant et de ce qu'elle représenta.

De nombreuses références, des noms parfois connus des seuls amateurs éclairés, peuvent en effet demeurer plutôt énigmatiques pour d'autres, et retirer une part de laur saveur à ces écrits, même si le fil conducteur du récit s'adresse tout autant au néophyte et le ravira.

Une excellente biographie donc, par la meilleure plume en la matière, Alain Dister.

 

JCP, 04/2021 

31 mars 2021

Casque audio Sennheiser HD650

 preview

Clic/image pour informations complètes

 

Retour sur le casque audio Sennheiser HD650 :

Réflexions personnelles après 13 ans d'écoute

 Ce casque reçut la distinction "Diapason d'or" de la revue "Diapason" en 2004.

 

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                     Pour une moyenne de 5 heures d'écoute par semaine, soit 3.400 heures d'écoute (70 % musique classique, le reste étant principalement du Rock et un peu de Jazz) :

Les traces d'usure se situent sur les coussinets d'oreille notablement comprimés et déformés, sur la protection de mousse fine des transducteurs dont une s'est entièrement désagrégée (l'autre simplement déchirée), et sur le bandeau de mousse de l'arceau appuie-tête qui, désagrégé en bonne part lui aussi, a perdu tout confort, ce dernier point étant le plus désagréable.

Aucune dégradation du son n'ayant été constatée, les pièces d'usure citées ci-dessus, en stock 13 ans après l'achat, ont pu être approvisionnées auprès de Sennheiser en quelques jours : le sérieux de cette ancienne maison ne se dément pas. (Le HD650 est aujourd'hui produit en Irlande.)

Sur le plan fabrication, fiabilité dans le temps et suivi maintenance, on ne peut donc que louer la marque pour ce modèle qui, probablement pour d'excellentes raisons que je m'avance à partager, semble vouloir perdurer.

 

Côté son :

Ce casque audiophile a été sélectionné en 2008 en auditorium avec disques-test personnels :

http://paroledemusique.canalblog.com/archives/2008/10/29/11162972.html

 

                  Dans la pléthore actuelle des casques audio (phénomène nouveau à prendre en compte), dont la courbe de réponse et la sonorité sont le plus souvent dictées par la musique la plus écoutée, soit puissamment rythmée et pourvue d'aigüs scintillants et métalliques comme de basses puissantes à défaut d'être profondes, et où une valeur d'impédance basse s'impose au vu de l'amplification indigente utilisée en majorité (smartphone), une conclusion semblable à celle de 2008 aurait probablement jailli aujourd'hui : ce casque est capable de rendre aussi bien la finesse des instruments à cordes que celle des guitares et des basses électriques (un de mes instruments favoris immédiatement après piano, violoncelle et violon).

Le fait que le HD650 soit toujours produit et jouisse toujours d'excellentes écoutes critiques ne fait par ailleurs que renforcer ceci, même si on le préfèrera pour la restitution des instruments acoustiques, où il montre un naturel que dépassent seuls des casques haut de gamme bien plus onéreux. (J'ai eu la chance de disposer avant celui-ci et durant une vingtaine d'années du très réputé STAX SRX électrostatique - regrets éternels que le HD650 est parvenu à adoucir en bonne part. Ce type de casque est à la fois onéreux (très) et fragile, même si le remplacement des cellules est tout à fait faisable - je l'ai pratiqué. Celui-ci vit sa fin pour une simple diode Zener de moins d'1€ totalement introuvable en Europe comme aux États-Unis.)

Quant au nouveau HD660, on voit bien que seule son impédance basse de 150 ohms adaptée à l'amplification miniature des smartphones (300 ohms pour le HD650) a dû présider à sa création, et il ne saurait le détrôner en haute fidélité pure. (On conseillera cependant le HD660 pour l'écoute mobile, aujourd'hui tellement prisée, et pour laquelle il semble - peut-être - pensé.)

En conclusion, toujours un des meilleurs milieu de gamme audiophile de prix raisonnable, le HD650 devrait encore avoir de beaux jours devant lui.

 

Prix actuels (vente directe boutique Sennheiser garante d'authenticité) :

HD650 : 459 € (350 € en 2008)

HD660 : 499 €

(Port gratuit)

 

Ce qu'en dit le site "Les Numériques" :

https://www.lesnumeriques.com/casque-audio/sennheiser-hd-650-p4017/test.html

IMPORTANT :

Noter cette information, cruciale pour l'achat d'un casque audiophile : le site "Les Numériques" corrobore mon ressenti personnel, à savoir que ce casque, qui restitue de façon remarquable et quasiment sans agressivité la musique acoustique (classique, voix, jazz, musique du monde etc....), peut être susceptible de satisfaire à un moindre degré les personnes écoutant exclusivement de la musique électronique ou de danse, voire de la musique agressive comme le Hard-Rock. Ceci sans aucune intention péjorative, AC/DC figure dans de ma discothèque - bien qu'il n'ait pas été retenu comme disque-test pour le choix de ce casque.

 

 JCP

27 mars 2021

GRATEFUL DEAD STORY II/... : Discographie sélective

 

 

Discographie sélective : albums du Grateful Dead

 

Choisis soient-ils, les mots ne rendront jamais compte de la musique, aussi mieux vaut-il passer en revue la discographie du Grateful Dead, afin non seulement de ranimer la flamme de leurs fans, mais aussi – peut-être – de susciter de nouveaux enthousiasmes. Ceci malgré (pour les plus jeunes) un éloignement plus que notable dans ce qui est déjà (si vite) le passé.

Il n’est pas simple de se retrouver dans la pléthore d’albums enregistrés, certains (nul n’est parfait) méritant moins l’attention que d’autres, voire étant d’un achat inutile.

Les plus grands groupes, la notoriété venue, n’échappent pas à la « presse avide » des maisons de disques et si cette sollicitation, toute puissante, doit coïncider avec une baisse d’inspiration des compositeurs (mots et musique), le flop ne manque pas de se produire. Il en est ainsi de nombre d’enregistrements réalisés sous contrainte - on ne précipite pas la création artistique impunément.

La mésentente, plus que possible dans tout groupe et qui plus est si elle prend une tournure financière, ne manque pas non plus de produire des ratés dans une cohésion musicale à la dérive. Notoriété allant de pair avec finance si la gestion est correcte, des escrocs de tout poil tournent autour du gibier dodu : ainsi du propre père du batteur Mickey Hart enfui avec une somme considérable - ce qui provoqua dépression et démission temporaire du groupe pour ce dernier.

Concernant le Grateful Dead, né dans la mouvance « hippie » de laquelle il fut un des moteurs principaux (avec Jefferson Airplane et Quicksilver notamment) par une musique dite « psychédélique » et un comportement public et privé allant de pair, la fin de ce rêve (dès le milieu des années 70) imposant un renouveau musical, ceux-ci se virent contraints à de périlleux changements de style, ce qui ne manqua pas de produire un certain nombre d’échecs.

Seule la scène alors, où ils excellaient devant un public constant – voire croissant – leur permit de durer, ceci jusqu’à la disparition de leur leader, en 1995. Diabétique et cardiaque, certains excès eurent raison de lui.

Un martyr de plus sur l’autel de la Religion Rock, la liste de ceux qui périrent pour notre plaisir est déjà longue.

Si le fan de toujours est prêt à pardonner certaines faiblesses à son groupe favori, celui qui part à sa découverte n’est pas muni de la même indulgence face à une musique qu’il explore. D’autant que la musique du Grateful Dead peut souffrir d’être retirée de son contexte – qui plus est si l’on exclue les enregistrements « live ».

On peut cependant dégager une sélection de parutions dont l’intérêt est unanimement reconnu.

Il existe (si on ne le sait déjà), deux Grateful Dead : celui de la scène et celui du studio. Pas vraiment opposés, mais très différents. Ainsi, le live privilégie plutôt les longs solos improvisés de Jerry Garcia, et les albums studio les belles mélodies. Complémentaires donc.

La discographie évoquée ici tient compte des deux. Certains albums cités ne sont indispensables qu’aux fans de toujours (s’ils ne les ont pas déjà), ce qui est noté dans les commentaires.

 

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Mars 1967 : « The Grateful Dead » (pas de titre)

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Le premier enregistrement qui les fit connaître et où, comme ils le déclarèrent plus tard, un à deux morceaux seulement correspondent à « ce qu’ils voulaient faire », les impératifs du studio et le temps limité pour le premier enregistrement d’un groupe alors inconnu en ayant décidé autrement. Il en est ainsi de tout début artistique, et malgré le bon accueil de la critique à l’époque, cet album serait plutôt à réserver aux inconditionnels. Un bon album, mais qui ne surprendra pas vraiment qui le découvre aujourd’hui, excepté peut-être son côté « vintage ».

 

The Golden Road (To Unlimited Devotion) 2:07
Beat It On Down The Line 2:27
Good Mornin' Little School Girl 5:56
Cold Rain And Snow 2:25
Sittin' On Top Of The World 2:01
Cream Puff War 2:25
Morning Dew 5:00
New, New Minglewood Blues 2:31
Viola Lee Blues 10:01

 

 

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Juillet 1968 : « Anthem of the sun »

Recommandé

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Célèbre image du verso, et aperçu du lieu de prise de vue.

(La petite fille assise au premier plan à droite est aujourd'hui une célébrité aux USA.)

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L’album de la renommée. D’un mixage hélas incertain et d’une prise de son parfois juste correcte, il mêle le studio à la scène, ceci sans qu’on s’en aperçoive vraiment. Bruits de foule et applaudissements y sont en effet gommés. On a dû, comme l’aurait dit prosaïquement Dominique Blanc-Francart, « se prendre directement au cul du 8 pistes ».

Le son, et la musique où se fond rock, folk, blues et psychédélique, sont déjà ceux du Grateful Dead qu’on connaît, et cet album (remixé et réédité en CD), fait encore aujourd’hui les délices des fans. Avis personnel : le microsillon d’époque, reporté sur CD fait aussi les miens, ceci malgré un son parfois perfectible et un peu bas (remonter le niveau de 5 db lors de la gravure).

Précisons que, lors de l’enregistrement, l’état d’esprit de Jerry Garcia - et du groupe - était de tenter la représentation musicale d’un « voyage à l’acide ». Certains pensent qu’ils furent parmi les seuls à approcher cela dans « Anthem of the sun ».

 

That's It For The Other One  
Cryptical Envelopement  
Quadlibet For Tender Feet  
The Faster We Go, The Rounder We Get  
We Leave The Castle  
New Potato Caboose  
Born Cross-Eyed  
Alligator  
Caution (Do Not Stop On Tracks)

 

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Juin 1969 : « AoxomoxoA »

Recommandé

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Cet album studio très réussi, suite heureuse au précédent, vint asseoir définitivement la réputation du groupe. Les mélodies accrocheuses, les ballades et les titres que le Dead interprétera tout au long de sa carrière en public sont déjà là : « St Stephen », « Dupree diamond blues », « Doin’ that rag », « China cat sunflower », « Cosmic Charlie ».

"Anthem of the sun" et "AoxomoxoA" ont vu naître la sonorité et la patte "Dead", qui se confirmera immédiatement après avec "Live Dead".

Quant au délicat « Mountains of the moon », Jerry Garcia le déclarait comme sa plus grande réussite (en coécriture avec Bob Hunter, qui fait désormais partie du groupe en tant que compositeur "Le membre du Dead qui ne monte pas sur scène" selon l'expression de Garcia. Celui-ci est le seul non-musicien à être cité au « Rock’n Roll Fame ».)

Seul le titre "What's become of the baby", avant-dernier de la face II, sorte de déclamation incantative aux connotataions mahométanes d'invitation à la prière (ce que, fort heureusement, démentent les paroles), à capella de surcroît, peut interroger sur l'intérêt de sa présence sur un album du Dead. La seule fausse note sur ce très beau disque (avis personnel). On sait que Jerry Garcia était attiré par ce type de chant, que l'on pourrait étiqueter aujourd'hui "Musiques et chants du monde". (La gravure CD le permettant, je l'ai retiré de la liste, que Jerry me pardonne).

L’enregistrement, qui put bénéficier pour la première fois du tout nouveau 16 pistes Ampex, a nécessité huit mois de studio pour un coût de 180.000 $, du jamais vu à l’époque.

Le dessin de couverture fut en outre déclaré « huitième meilleur de tous les temps » par le magazine anglais « Rolling Stone ». Ce qui ne suffit certes pas à faire un bon disque mais qui, du temps du microsillon 30 cm, yeux mi-clos sur la grande pochette, participait au rêve musical.

 

St. Stephen  
Dupree's Diamond Blues  
Rosemary  
Doin' That Rag  
Mountains Of The Moon  
China Cat Sunflower  
What's Become Of The Baby  
Cosmic Charlie

 

 

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Novembre 1969 : « Live Dead » (2 microsillons 33t réunis sur un seul CD)

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Celui qui « enfonce le clou » et fait connaître la seconde (ou la première comme on voudra) facette du talent du groupe : le live. Très attendu des fans qui assistèrent à leurs concerts-fleuve de 3 à 6 heures - avec un record jamais renouvelé de 11 heures ! On mangeait, on buvait, on accordait ses instruments, on se roulait un joint derrière les amplis, on s'absentait à tour de rôle, bref, on vivait sur la scène comme à la ville, en toute décontraction. Du jamais vu. Et le public, qui pouvait d'autant plus facilement s'identifier aux musiciens  que ceux-ci n'arboraient aucune tenue vestimentaire accordée à un style ou à une mode quelconque, adorait ça.

75 Minutes de bonheur musical (d’un seul trait sur CD, on reste dans son fauteuil sans avoir à briser l’atmosphère du concert par des manipulations attentives !)

« Dark star » (face A entière) et ses longues improvisations de Jerry Garcia en est un des morceaux phares. Réservé à la scène, ce long morceau ne sera pas enregistré en studio.

On y retrouve le « St Stephen » d’AoxomoxoA, qui figurera dans tous leurs concerts.

 

Dark Star 23:15
Saint Stephen 6:45
The Eleven 9:39
Turn On Your Lovelight 15:30
Death Don't Have No Mercy 10:30
Feedback 8:52
And We Bid You Goodnight 0:36

 

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Juin 1970 : « Workingman’s Dead »

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Distinctions : disque d'or le 7 juillet 1974, disque de platine le 13 octobre 1986. On le voit, ces distinctions ont été décernées longtemps après la parution. Signe de longévité qui en dit long sur cette musique.

Enregistré en seulement trois semaines (on est loin des huit mois d’« AoxomoxoA »), cet album déçut quelque peu les fans par son orientation sensible vers le folk, le bluegrass et la country, ne faisant plus la part belle aux solos de Jerry Garcia.

On y trouve cependant en germe ce qui devait mener à l’un des plus beaux albums folk-rock de tous les temps : le bien nommé « American Beauty », enregistré six mois plus tard.

 

Uncle John's Band 4:42
High Time 5:13
Dire Wolf 3:13
New Speedway Boogie 4:05
Cumberland Blues 3:15
Black Peter 5:42
Easy Wind 4:59
Casey Jones 4:24

 

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Novembre 1970 : « American Beauty »

Recommandé

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Distinctions : disque de platine le 13 octobre 1986, et multi-platine le 24 août 2001 (plus de 2 millions de disques vendus à cette date). Ici aussi, ces distinctions décernées respectivement 16 et 31 ans après parlent en faveur de cette musique. (Intemporelle ?)

Ce disque, le cinquième enregistré en studio (en l’absence des ingénieurs du son de plus) est considéré par beaucoup comme le meilleur du Grateful Dead. Ceci malgré, pour certains, la frustration de la guitare électrique abandonnée.

Le virage initié avec « Workingman’s Dead » se confirme et s’amplifie : le blues-rock et le rock psychédélique font place ou folk, au bluegrass et à la country. Jerry Garcia y joue essentiellement acoustique, mais nous console avantageusement avec de précieuses interventions à la pedal steel guitar.

 

 

Box Of Rain 5:16
Friend Of The Devil 3:20
Sugar Magnolia 3:15
Operator 2:21
Candyman 6:12
Ripple 4:10
Brokedown Palace 4:18
Till The Morning Comes 3:13
Attics Of My Life 5:09
Truckin 5:09

 

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Avril 1971 : « Live Dead II »

Recommandé

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Venu après les deux albums précédents qui faisaient la part belle aux instruments acoustiques, ce nouvel album live (2 microsillons puis un seul CD) rassure les fans, le Dead reste le Dead à la scène, et la cote d’amour de Jerry Garcia pour sa guitare électrique n’a pas faibli.

Un des meilleurs albums du Dead en public (le meilleur ?) dans une excellente qualité sonore de surcroît.

Album sans titre, généralement nommé "Skull and roses". Tête de mort & roses.

 

 

Bertha 5:27
Mama Tried 2:42
Big Railroad Blues 3:34
Playing In The Band 4:39
The Other One 18:05
Me And My Uncle 3:06
Big Boss Man 5:12
Me & Bobby McGee 5:43
Johnny B. Goode 3:42
Wharf Rat 8:31
Not Fade Away 9:14
Goin' Down The Road Feeling Bad  

 

 

 

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Novembre 1972 : « Europe ‘72 »

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Enregistré au cours d’une longue tournée européenne, cet album (3 microsillons devenus deux CD) persiste avec la guitare électrique pour le plus grand plaisir des fans, qui retrouvent là le Grateful Dead qu’ils ont toujours apprécié à la scène.

Très attendu, « Europe ‘72 » reçut un bon accueil. L'enregistrement est bon, bien que des différences notables soient sensibles d'un lieu à l'autre dans la prise de son.

Le seul bémol fut le prix élevé des trois 33t lors de sa sortie – l’auteur de ce blog put se les procurer à prix léger en Espagne lors d’un  séjour de printemps. Contrebande. Quand on aime on contrebande. Éditions « Ensayo », « (Walk me out in the) Morning Dew » traduit en « Lleva me al Rocio del Amanecer ». La rosée de l’aube donc (peut-être celle d'une catastrophe nucléaire). On ne traduit plus l’anglais et c’est regrettable…

 

Cumberland Blues 5:47
He's Gone 7:12
One More Saturday Night 4:45
Jack Straw 4:16
You Win Again 3:54
China Cat Sunflower 5:33
I Know You Rider 4:55
Brown Eyed Woman 4:45
Hurts Me Too 7:18
Ramble On Rose 6:09
Sugar Magnolia 7:04
Mr. Charlie 3:40
Tennessee Jed 7:13
Truckin' 13:08
Epilog 4:33
Prelude 8:08
Morning Dew 10:35

 

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Octobre 1973 : « Wake of the Flood »

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Premier album réalisé sous le propre label du Grateful Dead, ce qui hélas ne les a pas transcendés.

Un disque « ni mauvais ni bon », plutôt pour les inconditionnels curieux (non pour faire connaissance avec le Dead en tout cas). Soit en résumé plusieurs morceaux assez réussis parmi d’autres qui le sont moins et d'autres franchement mièvres, voire empiétant sur la variété. C’est bien le Dead qui joue, quelques musiciens de studio sont venus en renfort, parfois de façon inopinée comme dans "Mississippi Half-Step Uptown Toodleoo", on a bien travaillé, mais l'inspiration n'est plus là.

On aurait pu voir là la fin du groupe en studio - fort heureusement est venu "From the Mars Hotel" peu après.

 

Mississippi Half-Step Uptown Toodeloo 5:42
Let Me Sing Your Blues Away 3:15
Row Jimmy 7:11
Stella Blue 6:22
Here Comes Sunshine 4:37
Eyes Of The World 5:16
Weather Report Suite  
Prelude  
Part I 5:36
Part II (Let It Grow) 7:05

 

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Juin 1974 : « From the Mars Hotel »

Recommandé

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Un album qui, sans être la manifestation d'une renaissance spectaculaire, contient des perles et quelques mélodies accrocheuses. Le Dead est encore en vie.

Une aubaine que cette parution, après un « Wake of the Flood » en demi-teintes qui laissait entrevoir un certain déclin du groupe.

 

U.S. Blues 4:37
China Doll 4:09
Unbroken Chain 6:45
Loose Lucy 3:23
Scarlet Begonias 4:19
Pride Of Cucamonga 4:16
Money Money 4:21
Ship Of Fools 5:22

 

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Juillet 1987 : « In the Dark »

Recommandé

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Dans la même veine que « From the Mars Hotel », de très belles mélodies, de « Touch of  Grey » à « Black Muddy River » en passant par « Hundred Tons of Steel » (qui fut un tube FM).

Indispensable dans  la production des années 80, où talent et motivation vont décroissant, y compris, hélas, sur scène.

 

Touch Of Grey 5:47
Hell In A Bucket 5:35
When Push Comes To Shove 4:05
West L.A. Fadeaway 6:39
Tons Of Steel 5:15
Throwing Stones 7:18
Black Muddy River 5:58

 

 

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2017 : « Cornell 5/8/1977 »

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Enregistrement public de 1977 (campus Cornell, USA) enfin édité 40 ans après !...

Et remarquable en plus : le groupe est au mieux de sa cohésion musicale, de son talent, de son expérience de la scène et dispose en outre du meilleur matériel possible à l’époque. Gageons à son écoute que les bandes magnétiques (Ampex ?) étaient de même de la plus haute qualité, ceci bien qu'on puisse noter certaines stridences, notamment sur la guitare de Jerry Garcia et sur la voix de Bob Weir, qui reviennent régulièrement sur les mêmes fréquences (harmoniques indésirables dûes à l'électronique ?).

Il est probable que le prix de vente, même étudié, des cinq microsillons 33t nécessaires à l’éventuel coffret en ont fait abandonner la parution à l’époque.

Paru donc en trois CD en version économique (pochette carton), l’attente n’aura pas été vaine, on peut croire pour un temps à la résurrection.

 

New Minglewood Blues 5:34
Loser 7:58
El Paso 4:33
They Love Each Other 7:40
Jack Straw 6:29
Deal 5:56
Lazy Lightning 3:38
Supplication 4:47
Brown-Eyed Women 5:27
Mama Tried 3:26
Row Jimmy 11:11
Dancing In The Street 18:25
Scarlet Begonias 9:56
Fire On The Mountain 15:09
Estimated Prophet 8:45
St. Stephen 4:53
Not Fade Away 16:20
St. Stephen 2:02
Morning Dew 14:23
One More Saturday Night 5:08

 

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2014 : « Sushine Daydream, 1973 »

 

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Nouvel enregistrement public sorti, lui aussi, 41 ans après, et pourtant remarquable (3 CD + 1 DVD d'après le film du concert restauré, le tout à prix très modéré).

Des trésors demeuraient cachés, en voici un et non des moindres, où non seulement on entend le Dead en pleine possession de ses moyens et très inspiré (comme nombre d'autres groupes, ce n'était pas toujours le cas), mais encore on peut réellement le voir lors du même concert. Une aubaine pour les fans, comme pour ceux qui souhaitent le découvrir dans ses légendaires prestations scéniques.

Retenons entre autres une excellente version du "Playing in the band" de 20 minutes, et une de "Dark Star" de plus de 31 minutes.

Le Dead comme on l'aime.

 

CD1-1   Introduction 4:01
CD1-2   Promised Land 3:24
CD1-3   Sugaree 7:30
CD1-4   Me And My Uncle 3:16
CD1-5   Deal 4:55
CD1-6   Black-Throated Wind 7:01
CD1-7   China Cat Sunflower 7:58
CD1-8   I Know You Ride 7:03
CD1-9   Mexicali Blues 3:49
CD1-10   Bertha 5:59
    Set 2  
CD2-1   Playing In The Band 19:57
CD2-2   He's Gone 9:32
CD2-3   Jack Straw 5:06
CD2-4   Bird Song 13:17
CD2-5   Greatest Story Ever Told 5:36
    Set 3  
CD3-1   Dark Star 31:28
CD3-2   El Paso 5:04
CD3-3   Sing Me Back Home 10:51
CD3-4   Sugar Magnolia 8:45
CD3-5   Casey Jones 6:25
CD3-6   One More Saturday Night 5:03
    Sunshine Daydream, The Movie  
DVD-1   Promised Land
DVD-2   China Cat Sunflower
DVD-3   I Know You Rider
DVD-4   Jack Straw
DVD-5   Bird Song
DVD-6   Dark Star
DVD-7   El Paso
DVD-8   Sing Me Back Home
DVD-9   Greatest Story Ever Told

 

 

 ...

 

NOTE

L'indication "Recommandé", limitée à 6 albums, s'applique à ce qui serait un choix de découverte de la musique du Grateful Dead, le plus resserré possible, et, partant, le plus économique pour parcourir leur carrière (1967-1995).

Quant aux enregistrements n'affichant pas la mention "Recommandé", ceux-ci consistent en un choix complémentaire qui, ajouté au premier, pourrait consister en la quintessence du Grateful Dead - échappant aux "flops" inévitables et aux albums non indispensables : Nous préfèrerons demeurer sur de bonnes impressions avec les enregistrements décrits dans cet article, plutôt que de boire à la coupe jusqu'à la lie.

Ceci demeure cependant un choix tout à fait personnel.

JCP, 04/2021

 

 

À SUIVRE : Dead Story III, Biographie d'Alain Dister

 

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25 mars 2021

GRATEFUL DEAD STORY I/... : 3,2 millions de $ pour une guitare ayant appartenu à Jerry Garcia

                                                                  

                        Jerry Garcia, disparu en 1995 à l'âge de 53 ans, fut le leader charismatique, le guitariste soliste et le chanteur principal d'un des plus grands groupes rock de la planète (le plus grand pour beaucoup), le Grateful Dead. Groupe mythique californien, aboutissement du son et du propos philosophique, voire spirituel de cette musique, où se mêlent avec un bonheur rare rock, blues, folk et psychédélique. Les « gourous » d’une génération, fut-il dit en son temps par des journalistes en mal d’étiquetage percutant.

Détail qui situe : nul autre groupe n'a dépassé à ce jour le nombre de 1.200 haut-parleurs disposés en un mur de 10 mètres de haut derrière eux. Mais c'est leur musique qui fit leur réputation, et non ce dispositif hallucinant qui évoquerait plutôt le délire hard-rockesque dont ils sont tant éloignés : le Grateful Dead n’eut pas à masquer un talent primaire sous la débauche sonore, celle-ci leur fut plutôt imposée par le désir de satisfaire les oreilles les plus éloignées sur des aires de concert gigantesques.

Groupe que l'auteur de ce blog n'a pas eu la chance de voir en concert. Regrets éternels.

Reste heureusement un nombre considérable d'albums live. Et quelques vidéos dont on regrette la médiocrité.

Les concerts légendaires du Grateful Dead, souvent gratuits, s'étiraient généralement sur une durée de 3 à 4 heures. Le Live de 1977 "Cornell 8/5/1977", paru 40 ans après, en 2017, est un des plus remarquables, le groupe étant alors à l'apogée de son art et très inspiré (fait rare dans le rock, l’improvisation avait une part majeure dans leur musique de scène). Il est probable qu'en 1977 les perspectives de vendre un tel coffret (de 5 microsillons 33 t.) à des fans peu fortunés ont dû paraître trop incertaines. Le coffret de 3 CD - à prix réduit - est toujours disponible. « Europe 72 » qui ne lui cède en rien, également.

Le groupe, connu pour ses deux batteurs capables d’interminables duos sur scène, pouvait soutenir les longues improvisations de leur leader dans des envolées imprévisibles, que seul le "live" est capable de restituer. Et d'immortaliser. Merci Jerry, merci le Dead de nous avoir laissé ces enregistrements.

Cette introduction pour évoquer une des guitares de Jerry Garcia, le second de ses instruments vus à la scène semble-t-il, qui s'est vendu au prix astronomique de 3,2 millions de dollars. Rappelons que le prix moyen des meilleurs violons Stradivarius avoisine 1,5 million de dollars, avec une pointe enregistrée à 3,5 millions unique et jamais revue.

 

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Mais, laissons "Le Figaro" nous relater cet évènement, non sans en avoir vu l'objet :

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Texte du Figaro du 01/06/2017

Une guitare ayant appartenu à Jerry Garcia, légendaire leader du groupe américain Grateful Dead, s'est arrachée aux enchères à 3,2 millions de dollars mercredi soir 31 mai, lors d'une vente organisée au profit d'une association de surveillance de l'extrême droite et d'aides aux victimes des suprématistes blancs.

Cet instrument, fait sur mesure et connu sous le nom de «Wolf», est le second possédé par le musicien. Toutes les guitares de Jerry Garcia portaient un nom très imagé. Sa première Fender s'appelait «Alligator», allusion probable au long morceau éponyme d’« Anthem of the sun », second album du groupe (1968). Vint ensuite la fameuse «Wolf», puis «Tiger», «Rosebud» et «Lighting Bolt».

Un aigle est gravé sur sa tête, logo choisi par le luthier Doug Irwin. Elle porte également sous son chevalet un dessin incrusté de loup façon cartoon qui donne son nom à la guitare. Celui-ci reprend le modèle d'un autocollant que Jerry Garcia avait collé sur sa première guitare. «Wolf» a accompagné Garcia pendant ses concerts jusqu'en 1993, deux ans avant la mort de son propriétaire.

«Elle n'a pas de prix»

Ce n'est pas la première fois que l'instrument change de main aux enchères. Lors d'un concert de bienfaisance à New York, Brian Halligan, président et cofondateur de la firme de marketing HubSpot, a acquis «Wolf» pour 1,6 million de dollars, plus les frais d'environ 300.000 dollars. Il a ensuite remis la guitare aux enchères pour recueillir de l'argent à l'intention du Southern Poverty Law Center. Ce groupe basé en Alabama mène des batailles juridiques contre les suprématistes blancs et d'autres groupes extrémistes.

Brian Halligan fait partie des Deadheads, ces fans inconditionnels des Grateful Dead qui suivaient le groupe au fil de ses concerts, vivant ces immenses shows comme une expérience communautaire. Après la vacation de mercredi soir, il a déclaré à l'AFP: «Je ne prévois pas de la vendre ou de l'échanger. Elle n'a pas de prix.»

Une association anonyme a alors égalé le prix qu'avait payé Brian Halligan - 1,6 million de dollars-, ce qui a porté à 3,2 millions de dollars au total la donation destinée au Southern Poverty Law Center. Le charismatique chanteur aurait certainement été «grateful» (reconnaissant) qu'une de ses reliques serve une telle cause.

 

Autres images de "Wolf"

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Privé jeune de deux phalanges du majeur droit en fendant du bois...

 

 

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Deux autres guitares non moins célèbres, "Tiger" et "Eagle" :

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 Jerry le dos au mur

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 De dos, les deux batteurs Mickey Hart (au centre) et Bill Kreutzman (à droite)

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 Jerry Garcia, Bob Weir (guitare rythmique), Phil Lesh (basse)

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Jerry Garcia & Bob Weir

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SI VOUS DEVIEZ LIRE CETTE VIDÉO :

Envie de jouer, cohésion et enthousiasme musical n'y sont pas présents à chaque instant, de même que prise de son et balance y seraient perfectibles. Malgré ceci, on pourra se faire une idée de la musique du groupe - avant peut-être d'avoir recours à leur oeuvre "officilelle" enregistrée. (Une discographie sélective et critique constitue le sujet de l'article "GRATEFUL DEAD STORY II/II).

Grateful Dead en concert (2 Juillet 1989, durée 2 h 40)

 

 À suivre : GRATEFUL DEAD STORY II/... discographie sélective.

 

JCP, 25/03/2021

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5 décembre 2020

La harpe mongole

The Sound of the blue Altai by GANPUREV Dagvan

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L’Altai yatga est la harpe mongole, dont la conception date de 1.400 ans. La technique vocale employée ici, qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours, est unique et ne peut se comparer à rien de connu en Occident...

7 novembre 2017

Les Années Rock, de 1970 à 1972

 Nouveau (11 2017) : images retrouvées de ces années-là :

 Colosseum à Aix, le 1er Août 1970 (ou le 2...)

(peut-être aurait-il fallu dépoussiérer le porte-négatif de l'agrandisseur)

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Léonard Cohen à Aix, le 1er Août 1970

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Magma aux arènes du Grau du Roi, 1970 (?)

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 A droite, Klaus Blasquiz et Claude Engel

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 Christian Vander

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Cette série de photos et de documents "d'époque" retrace les festivals et concerts de Rock qui se sont déroulés dans le sud de la France, entre 1970 et 1972.

La présentation des images est faite dans le plus anarchique des désordres, en hommage à cette époque là, qui ne l'était pas moins !

Les plus importants de l'été furent ceux d'Aix en Provence, les 1, 2 & 3 août 1970, et de Biot, entre Antibes et Cagnes sur Mer, les 5 & 6 août 1970.

Situons le contexte: le désormais célèbre festival de Rock de Woodstock avait eu lieu l'année précédente, et une partie de celles et ceux qui accoururent à ces deux festivals, Aix et Biot, avaient pu voir le film tourné pour cette manifestation unique.

Ci-dessous: l'affiche originale du festival de WOODSTOCK (1969) . Il y avait hélas cette référence, comniprésente comparaison toujours dans l'esprit du public, dont une bonne partie avait aussi écouté la prestation sonore sur le triple album microsillon (on ne disait pas "vinyle")...

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Le timbre poste édité pour l'occasion:

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L'affiche du film:

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Aix

 

Quelques images prises au cours de concerts et festivals Rock; c'est à travers leur musique qu'on perçoit le mieux les générations naissantes.

 

Le festival d'Aix en Provence, les 1, 2 et 3 août 1970

La vidéo du festival (durée: 5'):

http://www.ina.fr/fresques/reperes-mediterraneens/Html/PrincipaleAccueil.php?Id=Repmed00381

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Vidéo de l'émission POP 2 montrant le festival de Biot (Country Joe Mc Donald et Mouna):

http://www.ina.fr/recherche/recherche?search=festival+biot+1970&vue=Video

 

Une vue partielle des campements, sur le domaine St. Pons, où Claude Clément, général en retraite, organisa le festival. Après quelques affrontements avec les CRS suivis de larges mouvements de foule et de bris de barrières, le festival fut déclaré, la raison prenant le dessus : libre.

A partir de son interdiction, la manifestation put alors, au contraire, se dérouler dans le calme, parfois interrompu par les cris et les piétinements grondeurs de quelque troupe au galop, rejoignant les lieux et se fondant vivement dans la masse - nuage de poussière et sol tremblant - ivre d’avoir débordé la maréchaussée et mis à bas les clôtures.

On se prépare à passer deux nuits sur le terrain; la météo annoncée est bonne.

 

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Une partie du campement, aux heures musicalement creuses.

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Rahda Krishna Temple

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Dans un camping, quelque part près de Biot (entre Antibes et Cagnes sur Mer), le 3 août 1970: l'affiche du festival d'Aix, tenue par Michelle. Entrée pour les 3 jours: 55 francs, somme importante mais plutôt justifiée en regard de l'affiche.

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Aix en Provence

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Aix en Provence

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Campement au festival Rock de Biot, 5-6 août 1970.

Le site de Moving Gelatine Plates, excellent groupe français qui se produisit à Biot, et qui poursuit toujours une étonnante carrière: écoutez leur dernier enregistrement, en date de janvier 2008:

http://mgp.ifrance.com/index.html

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Camping de fortune en terrain accidenté, la chaleur est méditerranéenne dans ce fond de vallon de l'arrière pays, vaguement en forme de cirque.
L'affiche est de taille:
Joan Baez, Pink Floyd, Soft Machine, King Crimson, Kevin Ayers, Steve Winwood et John Lennon pour les plus connus aujourd'hui, tous ne viendront pas ...  Le festival fut un fiasco, parmi les "grands noms", seule Joan Baez se produisit, suivie des groupes français comme Moving Gelatine Plates (incertain...), Alice, Ame Son, Alan Jack Civilisation...

Comme Léonard Cohen à Aix, Joan Baez, peu émue par le fiasco financier, ne réduisit pas son exorbitant cachet, ce qui, ajouté aux dégradations de la scène et du matériel par des groupes d'extrême gauche, mit fin au festival.

 

Prétentieuse, l'affiche du festival de Biot portait le nom offensant envers artistes et public, de "Popanalia" : un objet de consommation ! (Il est vrai que le simple nom de "Festival rock" attirait immanquablement l'interdit).

Cela sentait l’arnaque : trente Francs seulement pour voir d’un seul coup d’un seul, et en deux jours seulement, la fine fleur du Rock mondial de l’époque ! Un total annoncé de vingt groupes : même avec une organisation d’exception, et en comptant à peine un battement d’une heure entre les groupes pour laisser œuvrer les road managers (ici la scène était insuffisante pour qu’ils pussent travailler en temps masqué, contrairement à Aix, où le matériel de trois groupes pouvait tenir sur scène), cela représente un minimum de soixante heures... ! Or, en ces temps heureux, la compression numérique et le zapping n’avaient encore été pensés par aucun cerveau, fût il surdimensionné et prémonitoire...

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Campement de fortune à Aix pour 3 jours et 2 nuits, on cherche l'ombre le jour et le duvet n'est pas de reste la nuit ...

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Les amours pâlissent ils aussi vite que le papier de leur image ?...

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Festival d'Aix en Provence

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Vivons nus vivons libres.

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Un superbe mais pas très jeune "RolleiCord" 6x6 d'occasion, privé de mesure de la lumière, le RolleiFlex du pauvre pour toutes les photos présentées ici, développées en salle de bains sur papier 13X18, scannées et restaurées Photoshop 40 ans plus tard...

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Une des deux tours sono, très conséquente pour l'époque (JBL et Altec en majorité ...) - du jamais vu pour beaucoup de spectateurs.

Aix en Provence.

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L'auteur de ce blog, moins jeune qu'aujourd'hui...

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Aix en Provence:

Sur la scène, assez vaste pour recevoir trois groupes, belle organisation: un groupe joue, le précédent désinstalle, le suivant installe.

La délicate mission d'ouvrir le festival fut confiée à "Triangle". Le commentateur était Michel Lancelot, qui anima, à la suite de François Jouffa, l'émisson Campus sur Europe 1. Michel Lancelot est décédé en 1986 à l'âge de 46 ans.

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Triangle, groupe français créé en 1967, se produisit à Aix.
Un des premiers groupes de rock français, reconnu à une époque où la France copiait du côté des anglo saxons. Le groupe était composé de Jean-Pierre PREVOTAT, Pierrot FANEN, Gérard FOURNIER .

Il a  réalisé un tube en 1970 "Peut-être demain". Un coffret est sorti en CD en 1997 reprenant l'intégrale du groupe. Le chanteur Gérard FOURNIER, surnommé « PAPILLON quittera le groupe pour tenter une carrière solo sans réussite . "Papillon" est aujourd'hui décédé .

Vu peu de temps après à la Halle aux grains de Toulouse, le groupe produisait un hard rock des plus tonitruants.

TRIANGLE

 

Aix en Provence

Hare Krishna, Krishna Krishna, Hare Hare .... etc .....

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Image ci-dessous:

Petit matin au festival d'Aix en Provence le 3 août 1970, dernière nuit, Catherine Ribeiro vient de clôturer le festival, et demeurera marquée par ce souvenir.

L'atmosphère est palpable, il est peut être 5-6 heures du mat, certains frappent encore des tablas sur la scène, d'autres dorment encore.

Les aimables effets du cannabis se sont estompés, certains sont encore dans des trips plus hards, avec des chimies moins contrôlables...

Pour l'anecdote: certaines pillules d'"acide" et de LSD n'étaient que de puissants somnifères...les clients trompés se réveillaient coléreux, et j'eus la malchance de ressembler au faux dealer allemand (barbe, yeux et cheveux longs de couleur claire) qui leur vendit la veille ces substituts au prix fort !
Nous n'en viendrons pas aux mains, le voisinage me soutient et je n'ai pas une once d'accent germanique... nous changeons de place, le pré du domaine St. Pons est vaste.

Le cannabis et le hash, si l’on n’avait pas la malchance de tomber sur ces produits contrefaits, étaient en général de qualité, et tout à fait aptes à agrémenter la musique, mais certains ne se contentaient pas de ces amuse-gueule, chauffant l'héroïne à la bougie dans la cuillère à soupe avant de pomper le liquide à la seringue à poire, dangereux accessoires...

 

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Jean-Luc PONTY était là, en "Guest Star" de Magma, dans les arènes du Grau du Roi, en cette fin d'été 1970.

Alors étoile montante du Jazz-Rock, son succès s'est confirmé par la suite, ses disques sont aujourd'hui en bonne place aux rayons de Jazz de nos disquaires.

Nous eûmes la chance de manger à la table voisine de celle de ces musiciens passionnés par leur art et qui parlaient musique plus qu'ils ne mangeaient, souvenir vibrant !

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Le terrifiant Pete Brown, chanteur, percussionniste et leader de "Pete Brown and Piblokto !", qui se produisirent à Aix, ici au théâtre du Taur, à Toulouse (1972 ?)

Poète et compositeur anglais, il est responsable notamment de certains succès d'Eric Clapton du temps de "Cream" avec Jack Bruce et Ginger Baker, ceux qui ont connu n'ont certainement pas oublié !

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Festival de Biot, près d'Antibes (Alpes Maritimes) 5 & 6 août 1970. Il ne se passe rien d'autre qu'un interminable désordre jusqu'à la nuit, avec la prestation de Joan Baez, quelque peu sifflée pour son cachet exorbitant et ses incessantes interventions parlées sur son époux emprisonné pour antimilitarisme. Celle-ci refusait de surcroît qu'on la photographie au flash.

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Aix en Provence

Petit matin hagard et blafard, duvet, couvertures et feux de camp, il avait fait très chaud la veille mais ce matin la rosée est là, dans l'herbe, pour quelques heures encore...

Et puis, il faut le dire, cette nuit, on a pas été très raisonnables, dans la fumée aromatique de ces herbes qui ne naissent pas sur les pelouses de Provence...

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Biot, dans les Alpes Maritimes, les 5 & 6 août 1970 et il fait très sec, on est installés, il n'y a plus qu'à attendre en causant musique, tiens, il y a Jean-Bernard HEBEY derrière nous qui n'arrête pas de causer politique - on est assez d'accord avec lui !

L'écran va nous offrir un des meilleurs spectacles psychédéliques de l'époque, par des spécialistes français.

 

 Beaucoup de palabres, peu de musique hélas.

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"Hare Krishna ........"

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Festival d'Aix en Provence, 1,2,3 août 1970.

Toujours Krishna...

On ne peut pas dire qu'on y était pas, au centre ce sont nos duvets à carreaux qui nous faisaient un peu d'ombre !

On voit pas Michelle mais je suis certain qu'elle est dans la foule ...

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Contrairement à Woodstock où il avait plu à torrent, à Aix en Provence il fallut combattre la chaleur excessive, par cette lance notamment, belle idée qui ouvrit le bal de grandes réjouissances - boueuses...

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... mais le résultat fut identique; certains avaient peut être vu le film "Woodstock", et souhaitaient se parer de la boue provençale - qui vaut bien la boue des Amériques...

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Aix en Provence, 1,2,3 août 1970.

Le public entre 2 concerts, dansant plus ou moins sur la musique diffusée par l'énorme sono - pour l'époque: Impérissable souvenir: la diffusion de "In A Gadda da Vida" de l'Iron Butterfly et de "Jingo" de Santana par ces haut parleurs, quel son, mais quel son dans ce théâtre de verdure !!!

Y en a pas une ou un qui y était, ce serait marrant d'en causer 40 ans après !!!??? - et si vous avez fait des photos: on partage !

Les coupes de cheveux ont évolué depuis - mais dans quel sens ?

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Biot, 5 & 6 août 1970

Il faisait très chaud, les bouteilles de Vittel du premier plan en témoignent, en vente près de la scène: incontournables, leur prix aussi, qui atteignait bien celui du soda !

Précisons qu'à l'époque l'eau "en bouteille" n'était consommée que par les nourrissons et les snobs...

Clou de la soirée: Joan BAEZ qui fut quelque peu sifflée car trop exigeante envers son public:
Elle stoppait net au moindre éclair de flash qui l'indisposait - un peu prétentieuse la dame...
Ses discours à n'en pas finir entre les chansons, concernant son compagnon emprisonné pour résistance au gouvernement américain - ENTIÈREMENT EN ANGLAIS ! - furent aussi diversement appréciés, même si sa lutte, que nous connaissions à l'époque était considérée comme noble et justifiée par une bonne part des spectateurs.

Vidéo de l'émission POP 2 montrant le festival de Biot (Country Joe Mc Donald et Mouna):

http://www.ina.fr/recherche/recherche?search=festival+biot+1970&vue=Video

 (Nous ne vîmes cependant pas Mouna, mais le désordre était tel...)

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Aix en Provence, 1,2,3 août 1970

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Halle aux grains de TOULOUSE, 1972 ?

Le batteur de Soft Machine en action, remplaçant Robert Wyatt après son accident (méfiez-vous des escaliers)qui le rendit paraplégique...
Chanteur et batteur à la sensibilité à fleur de peau, Soft Machine sans Wyatt c'est plus tout à fait Soft Machine...sa douce voix éthérée, envolée, nous manque.

Mais Mike Ratledge et Hugh Hopper sont là, il y a aussi un saxo, Soft Machine s'est désormais résolument orienté jazz-rock, regrets éternels pour certains fans du groupe ...
Robert Wyatt a par la suite, et encore récemment (après 2000), enregistré en solo quelques perles  comme "Rock Bottom".

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KLAUS BLASQUIZ, le redoutable chanteur de MAGMA dans ses oeuvres, ici aux arènes du Grau du Roi, 1970.

Co-fondateur de MAGMA avec Christian Vander à la batterie, ils élaborèrent un langage nouveau, nommé "Kobaïen" apte à soutenir les rythmes et les sonorités de leur originale musique, teintée de Jazz-Rock.

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THE WHO, parc des expositions, Toulouse, 1972 ?

Les WHO en concert à Toulouse, fait mémorable...

Le doute m'habitait avant que le concert ne commence: les Who ne sont pas très bons sur scène, certains enregistrements le prouvent (Live at Leeds), même si leur musique est originale et leurs disques en studio excellents !

Le résultat fut pire que l'attente: ça tournait pas très rond sur scène ...

Faut dire que l'entrée en force et avec bris de barrières et portes des "Jeunesses Communistes Révolutionnaires" avait un peu gâché l'ambiance...

Les mauvaises vibrations, épaisses et palpables tout le long du concert n'ont peut être pas aidé nos héros à se transcender, soyons indulgents ...

Les Jeunesses Communistes Révolutionnaires revendiquaient la musique pour tous, et donc sa gratuité de façon violente et organisée dans le cadre de la lutte "anti-bourgeoise" et de ses soi-disants privilèges.

Habillés de bleu marine par opposition à une certaine jeunesse plus colorée, et très organisés, ils arrivaient à pourrir certains spectacles en s'y introduisant par la violence, s'ils avaient jugé préalablement que le public était fait de "petits bourgeois" - selon leurs critères propres.

Nous étions pour la plupart avec eux pour la portée de l'acte, même si nous déplorions la perturbation des concerts, ils n'avaient donc pas de résistance de la part du public,d’autant qu’ils étaient armés de barres de fer, eux, mais il y avait souvent de sévères combats avec les forces de l'ordre, et quelques blessés à la clé (pas de sol, la clé...).

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SOFT MACHINE, halle aux grains de TOULOUSE, 1971 ?

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EX FAN DES SIXTIES, LE SOUVENIR SE FISSURE ........

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FIN

 

 ◄      ►

Cette photo fut primée en son temps par la FNAC et CANAL +, et exposée "in Paris" à l'occasion de la sortie de l'ouvrage " 70'S  THE BOOK",dirigé par Gilles Verlant aux éditions Vade Retro, 27 ans après le festival de WOODSTOCK, soit en 1994...

 

Rolleicord 6x6 sans posemètre, agrandisseur N&B 6x6 Méopta (objectif Belar) : aucune électronique ne présida à la réalisation de ce cliché comme des précédents -  du 100 % BIO ! - excepté les bains - soyons juste.

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Colorisée...

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 Le prix était remis - à Paris...!

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Je perçus cependant le fameux "BOOK" dédicacé et le CD "Jimi Hendix at Woodstock"...

.

La vidéo du festival d'aix (durée: 5')

http://www.ina.fr/fresques/reperes-mediterraneens/Html/PrincipaleAccueil.php?Id=Repmed00381

 

Vidéo de l'émission POP 2 montrant le festival de Biot (Country Joe Mc Donald et Mouna):

http://www.ina.fr/recherche/recherche?search=festival+biot+1970&vue=Video

 

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Chico Magnetic Band dans ses oeuvres

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Johnny Winter

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Aix en Provence: Ergo Sum ne put se produire

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"Ils s’apprêtent à jouer au festival d’Aix, mais n’ayant pu répéter convenablement, ils sont contraints d’abandonner. C’est alors qu’ils rencontrent B.B. Brutus, ex-membre de Barricade (groupe marseillais provocateur et turbulent) et ami du premier bassiste de Lemon Pie : Edouard Magnani. Il remplace Alain Richard qui, las des aléas, jette le gant en août 1970".

 

 

François Jouffa à Aix:

http://wwwcinemusiques.blogspot.com/2007/07/franois-jouffa.html

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Dernier enregistrement de Moving Gelatine Plates, 01 2008, écoutez !

http://mgp.ifrance.com/index.html

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Extraits divers de comptes-rendus journalistiques et d'interviews télévisées d'époque :

 

Le festival de pop music de Saint-Pons s'inscrit dans la lignée des grands festivals de musique pop et rock and roll qui ont marqué l'année 1969 : Woodstock (États-Unis) et l'île de Wight (Angleterre) en août, Amsterdam le mois suivant, Amougies en Belgique en octobre. Un an après, deux festivals de ce type se tiennent en Provence, au mois d'août, celui de Valbonne (Alpes-Maritimes) et celui d'Aix. Ces festivals sont marqués par le rassemblement de milliers de jeunes en plein air pour des concerts " non stop ".

L'avènement de la "pop music " date approximativement de l'année 1963 au moment du succès fulgurant des Beatles. " Pop music" est l'abréviation de musique populaire en anglais c'est-à-dire la musique qui rencontre le succès. Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, les patries de la "pop music", sont considérées comme pop toutes les musiques à la mode, sauf le jazz et le classique. En France, en revanche, l'étiquette pop à un sens plus restrictif puisqu'elle ne désigne que la musique importée de la culture anglo-américaine. Au cours des années 1970, plusieurs figures se partagent les scènes de concert : Bob Dylan, Joan Baez, Donovan, tous trois considérés comme les "dieux" incontestés des festivals, bien que représentatifs surtout du "folk song". Mais les Rollings Stones, les Pink Floyd, Led Zeppeling, Johnny Winter, Leonard Cohen apparaissent aussi en tête des affiches des festivals. Tous ces groupes ont en commun de se situer dans la contestation juvénile propre à ces années-là. Paroles et musique entendent contester la légitimité de la guerre du Vietnam, la supériorité raciale des Blancs, la puissance de l'argent et les pouvoirs établis. Leur succès en France alors tient aussi au changement culturel dont mai 68 s'est fait l'écho.

Le festival, qui s'est déroulé sur le domaine de Saint-Pons, situé à dix kilomètres à l'ouest d'Aix-en-Provence au bord de l'Arc, a rassemblé à peu près 40 000 jeunes dont la moyenne d'âge était d'environ vingt ans. Ce " Woodstock " à la française, tenu en dépit de l'interdiction émise par la préfecture des Bouches-du-Rhône, avait suscité bien des inquiétudes et son initiateur, le général Clément, lui-même secrétaire général du Festival international de musique, fut vivement critiqué, à commencer par le président du Festival, le PDG du Casino, qui allait fustiger "les hordes dévastatrices des hippies en quête de chahut et de scandales". Les rumeurs qui l'ont entouré sont significatives de l'atmosphère. Le quotidien Le Provençal du 1er août ne rapporte-t-il pas que, par suite des protestations de certains jeunes sur le prix d'entrée fixé à 55 francs, le général Clément aurait décidé de faire rentrer 500 hippies gratuitement ? En réalité, le festival se déroula sans incident. Plusieurs dizaines de volontaires de la Croix-Rouge assuraient l'encadrement sanitaire et la police était absente. Si Leonard Cohen lassa une partie du public par les déclarations dont il entrecoupa ses chansons, Johnny Winter, qui se produisit avec le jeune groupe norvégien Titanic, reçut un triomphe. Se produirent aussi des groupes qui connurent leur heure de gloire (Mungo Jerry, Colosseum, Chico Magnetic Band, Rare Bird, Pete Brown & Piblokto). L'expérience de ce festival de pop music à Aix-en-Provence ne se renouvela pas les années suivantes, mais il en subsiste, outre ces images d'archives, un film Guitare au Poing (Daniel Szuster), et le souvenir d'un événement exceptionnel.

Bibliographie :

Pierre Gay, Le temps d'un regard... Aix-en-Provence après la Libération, Aix-en-Provence, 1988.

Filmographie :

Guitare au Poing, Daniel Szuster, 1972.

 

Résumé :

Le Festival Pop Music vient de débuter sur le domaine de Saint Pons à Aix en Provence. Reportage avec l'organisateur du festival, le général Claude Clément, interviews de jeunes festivaliers, et images de l'ambiance du festival.

Durée :

5 min 20 sec

Date de diffusion :

03 août 1970

Type de document :

Video - Journal télévisé

Collection :

Rhône Alpes actualités

Diffuseur :

ORTF

Personnalités :

Claude Clément, Mungo Jerry

Lieux :

 

Interviews télévisées :

 

(Musique)

Michel Lancelot

Nous sommes samedi 1er août, il est 5 heures et quart maintenant et malgré l'interdiction, et bien ce festival pop d'Aix-en-Provence va avoir lieu, d'ores et déjà je lui souhaite la bienvenue.

(Musique)

Journaliste

Après le défilé hindou du Rada Krishna Temple, après Michel Lancelot, l'animateur du festival, le premier groupe, français. Il y en aura beaucoup d'autres, parmi les plus célèbres, les Wallace Collection, le Rare Bird, Mungo Jerry, Jimmy Winter, et le canadien Léonard Cohen. Il a coûté à lui seul une fortune, plus de 30 millions d'anciens francs. Pour certains c'est un scandale et peut-être l'explication du déficit du festival.

(Musique)

Claude Clément

Alors, ce festival, mon général, il a bien commencé, et il est en plein cours.

Journaliste

Et vous êtes un peu fatigué, non ?

Claude Clément

Oh ben, on est un peu fatigué mais enfin... je ne crains pas la fatigue.

Journaliste

Vous ne craignez pas la fatigue ?

Claude Clément

Mais il est en plein cours, vous en avez vu le programme artistique, qui est un des plus beaux qu'on ait réalisé au monde. Je ne crains pas la comparaison ni avec Wight ni avec Woodstock, j'ai des formations qui sont absolument égales sinon supérieures, et j'ai un public extrêmement nombreux et enthousiaste.

Journaliste

Est-ce que l'ambiance est la même que dans ces festivals de pop music aux Etats-Unis ou en Angleterre ?

Claude Clément

Oui il y a, l'ambiance est exactement la même parce que ceux qui aiment la pop music, et qui sont venus pour la pop music ont le même esprit que ceux qui sont, qui se réunissent à Woodstock ou à Wight.

Journaliste

Il y a quelque chose qui vous plaît pas ici ?

Inconnue 1

Oui il y a quelque chose qui me plaît pas effectivement parce que la plupart du, monsieur, je sais pas comment là, le général je sais pas comment, a voulu à tout prix montrer que, il était très gentil avec tout le monde, qu'il a fait ça pour le plaisir de la musique, alors en fait c'est pour le fric qu'il fait, qu'il fait ça ; or ça on l'admet pas, nous.

Claude Clément

Malheureusement, nous sommes dans un pays latin, et dans les pays latins, on aime un peu les discussions, alors vous avez vu je m'y prête.

Journaliste

Alors il y a des discussions.

Claude Clément

Oh des petites discussions avec des jeunes gens, ils ont des idées, sur un certain nombre de choses.

Journaliste

Mon général,

Claude Clément

C'est tout à fait normal que je leur réponde.

Inconnue 1

On peut discuter et savoir quelle est la finalité de, la finalité de ce genre de choses.

Journaliste

Et pour vous quelle est-elle ?

Inconnue 1

Je pense que, c'est arriver à faire participer le plus grand nombre de gens, à la pop music.

Journaliste

Et vous trouvez que il n'y a pas assez de monde qui participe ?

Inconnue 1

Avec 55 francs dans, comme entrée, je suis d'accord qu'il y a beaucoup de gens qui sont rentrés gratuitement, quand une entrée est à 55 francs, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent pas se payer ça.

(Musique)

Journaliste

C'est une opinion. Pendant près de 3 jours pourtant, beaucoup de jeunes gens et de jeunes filles ont campé, dormi à la belle étoile, joué de la musique pour le plaisir, pour l'amitié, cela n'est pas exagéré de le dire. Encore une fois le domaine de Saint-Pons n'est pas Woodstock, il y a eu un peu d'agitation, on a parlé... Pourquoi êtes-vous venu en France, au festival de pop music ?

Inconnue 2

Parce que on aime la pop music.

Journaliste

Vous allez dans tous les festivals de pop music ?

Inconnue 2

En Angleterre, en Angleterre

Journaliste

En Angleterre ?

Inconnue 2

C'est très différent ici.

Journaliste

Qu'est-ce que vous pensez de celui-ci ?

Inconnue 2

C'est triste.

(Musique)

Journaliste

Oui, c'est vrai, il y a eu un peu d'agitation, on a parlé un peu de politique, on a jeté de la boue sur notre cameraman, vous l'avez vu tout à l'heure, mais dans ce genre de réunion, il y a toujours une frange marginale de dissidents. Cela dit, il y en a beaucoup plus qui aiment la musique.

(Musique)

Journaliste

Le triomphateur du festival, c'est lui : Mungo Jerry, en tête des hit parade actuellement, il a vraiment soulevé la foule à Saint-Pons.

(Musique)

Journaliste

Dernier groupe, pour nous, le Colosseum. Ils sont anglais, leur nom est le symbole de l'entreprise que représente un festival de pop music... colossale.

(Musique)

 

4 octobre 2017

Aix en Provence, 1,2,3 Août 1970

L'interview du général Clément, organisateur du festival (4' 29" archives INA), clic / image :

 

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1 octobre 2011

Concert OCT 28 sept 2011

Concert "à la criée" de l'orchestre de chambre de Toulouse, mardi 28 sept 2011 au Phare à Tournefeuille.

Depuis quelques années déjà, la saison de l'O.C.T. s'ouvre sur un "concert à la criée", concept d'origine allemande dit-on. Le principe en est le choix du programme selon l'intensité des vociférations du public à l'annonce des oeuvres. La chose est assez ludique et le public se prend au jeu dans un vacarme des plus joyeux.

En voici le programme, pardon, le menu !

Les oeuvres choisies par le public sont cochées, la surprise du chef fut le vol du bourdon de Khatchaturian, suivi du final de la simple symphony de Britten.

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Une excellente soirée musicale avec un orchestre parvenu à un niveau remarquable (malgré un second violon remplacé ce soir là - mordu à la main par son chien, sale bête).

Pourtant, on demeure un peu sur sa faim (c'est le cas...), n'ayant pas le même appétit pour tous les plats présentés - surtout pour ceux que l'on n'a pas demandés. En outre, le concert étant entrecoupé (trop) par la criée (c'est le principe), la musique n'y gagne pas vraiment, la concentration ne se faisant pas aussi bien qu'à l'ordinaire...

Une soirée différente, une sorte de jeu musical, déjà pratiqué outre-Rhin, et qui trouve chez nous un écho favorable, belle façon d'ouvrir la saison en définitive, les plats de résistance sont à venir, au cours d'un programme de 10 concerts - prochain le 18 octobre au Phare, pour ne citer que ce lieu !

Le prix modéré (10 € plein tarif) de ces concerts, outre le fait qu'il représente une aubaine pour les Toulousains, a fait progresser notablement le public de l'O.C.T. qui vient de dépasser les 1500 abonnés, nombre jamais atteint ! Remercions la municipalité pour un investissement culturel qui semble porter ses fruits.

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8 janvier 2011

Le lecteur de CD Marantz CD5004

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Le lecteur de CD Marantz CD 5004

Faisant suite au très remarquable Mission PCM 7000 (haut de gamme de 1986), le petit lecteur très bas de gamme Philips du début des années 90 ne faisait pas le poids – pourtant il se battit vaillamment, malgré son côté un peu raide, sa sècheresse et son grave tronqué, qui lui offraient ainsi une définition très acceptable, à défaut d'une véracité de timbres sans reproche.

Il était temps d’opérer le remplacement par un lecteur digne du préampli SRPP de doubles triodes ECC82 et de l'ampli classe A de 8 pentodes EL84 de fabrication personnelle, c’est chose faite avec le Marantz CD5004, bas de gamme qui ne craindrait pas de se mesurer aux grands – selon les dires de la revue Diapason, qui lui accorda un « Diapason d’or » en 2010, distinction faisant autorité dans notre pays.

Intégrer une source bas de gamme à une chaîne plutôt audiophile, propulsée par une amplification à tubes et des enceintes JBL L26 des années 70 refaites et améliorées plusieurs fois (tweeters à dôme Audax, 25 cm. aimant Alnico remembranés 2 fois et filtre refait), mais écoutée en majorité sur l’excellent casque Sennheiser HD650 (« Diapason d’or » également) n’allait pas de soi, pire, le risque de déception était patent, et c’est fébrile comme en « 14 » que les connexions furent exécutées.

Dès les premières notes, pas de déception notable (il en est toujours ainsi avec un nouvel élément), et voici au terme d’une quarantaine d’heures d’écoute ce qui en ressort (selon ma propre perception bien entendu, et au casque précité – mon meilleur maillon):

- Aigu sans agressivité au casque (un peu d’agressivité, mais très supportable aux enceintes, qui ne sauraient atteindre le naturel et l’ampleur du casque). Le violon passe remarquablement bien au casque (Szerying-Marriner Philips). Aigus du piano (N° 20 Brendel-Marriner Philips) très bons. Cymbales et percussions de même (Marley Kaya, Kind of Blue, Back to Back Ellington).

- Médium excellent, les voix passent très bien, charnues et présentes (Vivaldi Orlando Furioso Spinosi Decca, Marley Kaya, Winterreise Schubert Dieskau)

- Grave profond donnant du corps à l’ensemble, que l’on aurait cependant préféré plus vif et plus défini – on ne peut tout avoir à ce prix là, mais il est très naturel – duos de contrebasses Bottesini).

- Prolongation des notes très audibles sur le piano ou les cordes (étonnant pour un lecteur de ce prix)

- Surprenante vivacité aigu, médium et bas médium.

- Timbres d’une grande véracité, certains sont à se dresser sur son fauteuil (voix Orlando Vivaldi, tutti orchestre et attaques instruments solo Telemann Concertos Goebbels Archiv) !

- Absence totale de bruit de fond et de fatigue auditive, ce dernier fait n’ayant jamais été constaté personnellement à ce point auparavant.

- L'écoute directe au casque par la prise frontale prévue (volume réglable) n'atteint pas l'ampleur ni le naturel que délivre le préampli SRPP, mais peut cependant dépanner - une bonne chose.

- Conclusion : il y a sans doute mieux, au dessus de mille euros mais – est-ce certain ? Cependant, il serait intéressant de comparer avec celui-ci toute la gamme des lecteurs Marantz (SA7S1, SA1152, SA15S2, SA6002, SA6003, SA15S1, SA7003SG, SA8003 etc...) ... pour ma part, je conserve donc mon CD5004 tout neuf, d’autant qu’il n’est pas sinécure de le trouver présenté autrement que passé au goudron (sans plumes SVP), selon la mode actuelle – qui semble avoir la vie dure : « Black is beautiful – are you sure ? ».

- Sans incidence sur le son: afficheur à lettres "pour jeunes" totalement illisible à plus d'un mètre - selon la tendance actuelle généralisée en matériel audio et vidéo.

.

 

JCP

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