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30 décembre 2007

CARLOS NUNEZ

"Mayo Longo",  CARLOS NUNEZ

El Rey de la Gaita !

On le nomme le "Jimi Hendrix" de la cornemeuse dans le milieu de la musique celtique, mais il est aussi remarquable au Tin Whistle ou à d'autres flûtes qu'à la gaïta, la cornemuse galicienne, très proche du biniou breton.

Il est la vedette incontestée de chaque édition du festival interceltique de Lorient, le Bagad de Lann Bihoué l'y accompagne fréquemment pour des prestations où les musiciens irlandais, gallois ou bretons s'invitent à tour de rôle ... ou tous ensemble.

Ce Galicien qui vit désormais dans le Finistère est la figure de proue actuelle de la musique celtique, réunissant les plus grands musiciens et chanteurs sur ses enregistrements, celui-ci est un des plus réussis.

Ecoutez aussi Susana SEIVANE, autre joueuse de gaïta, toujours présente elle aussi au festival de Lorient.

Site:   http://www.carlos-nunez.com/

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Jean-Claude

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29 décembre 2007

CULTIVONS LE RYTHME

"Harder Than the Rest",  CULTURE  (1978)  - REGGAE

A la disparition de Bob MARLEY, Robert SHAKESPEARE (basse) et Sly DUNBAR (batterie), qui représentaient la meilleure rythmique Reggae de la Jamaïque participèrent aux enregistrements de CULTURE, groupe reggae déjà très connu en Jamaïque.

Ce disque, comme tous ceux de CULTURE, prolonge le talent de MARLEY. Certes nous regrettons tous Bob MARLEY, mais Joseph HILL et ses acolytes parviennent à adoucir un peu sa perte, et ceci avec beaucoup de talent et un sens du rythme auquel on ne résiste pas !

Ecoutez la voix rocailleuse de Joseph HILL propulsée par la section de cuivres et l'incroyable rythmique ...

CULTURE a enregistré de nombreux autres albums, tous d'un excellent niveau, abordant parfois le DUB avec le même bonheur.

Joseph HILL nous a hélas quitté brutalement le 21 août 2006, en pleine tournée.

Site: http://www.cyberus.ca/~jdooley/index.htm

Site: http://news.reggaefrance.com/555/200608/joseph-hill-decede-brusquement.html

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Jean-Claude

27 décembre 2007

RIGOLETTO PAS RIGOLO

"Rigoletto",   Guiseppe VERDI (1813-1901)

On ne rit pas dans Rigoletto qui est un des drames les plus noirs qui aient été portés à l'opéra par VERDI.

Cet opéra peut poser problème quant au livret auquel il est possible de voir certaines invraissemblances et même quelques faiblesses, et ce, malgré ses origines: "Le Roi s'Amuse" de Victor HUGO transposé par l'excellent librettiste auquel faisait le plus souvent appel Verdi, Francesco Maria PIAVE. La scène des yeux bandés de Rigoletto montant à l'échelle poussé par les courtisans afin de participer à l'enlèvement de sa propre fille à son insu, celle du meurtre final dérouté par un simple déguisement, et ceci de façon délibérée, peuvent attirer la critique. D'autant que VERDI n'a recours à ce genre d'artifice un peu forcé dans aucun autre de ses opéras. Cependant, même si on est ici encore éloigné de l'opéra vériste de PUCCINI, les mascarades de type bouffe, mozartiennes et autres n'ont pas cours chez VERDI ...

Mais la musique, l'équilibre entre action et airs fait de cet opéra un pur chef d'oeuvre de l'art lyrique, ici admirablement servi par Cappucilli (Rigoletto), Domingo (Le Duc de Mantoue), Cotrubas (Gilda); l'orchestre de Vienne et Guilini ne sont pas en reste. L'enregistrement sonore d'excellente qualité (1980) ajoute encore au plaisir d'écoute.

Tous les grands airs sont là, Capuccilli campe un remarquable Rigoletto avec sa noire méchanceté, puis sa sincère souffrance de père; Domingo affiche toujours les qualités qu'on lui connaît, enfin Ileana Cotrubas est assortie de la voix jeune, pure et un peu naïve inhérente au rôle de Gilda (l'air "Caro nome ..Gualtier Maldé", est merveilleusement interprété...).

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Jean-Claude

23 décembre 2007

DON GIOVANNI

"Don Giovanni",  MOZART  (1756-1791)

L'Opéra Majuscule!

Découvrant cet opéra en 1970, dont l'onéreux coffret de quatre microsillons me fût généreusement prêté par un ami, Don Giovanni allait marquer tout mon parcours lyrique. Appuyé peu après par la sortie du film de Joseph Losey, avec Ruggiero Raimondi, José Va Dam, Teresa Berganza, Kiri Te Kanawa, sous la direction de Lorin MAAZEL, Don Giovanni restera longtemps ma référence lyrique, mes bases de comparaison inconscientes.

Cette version, la première écoutée et rééditée en CD n'a pas eu les hauts éloges des critiques de disques, pourtant Dietrich Fisher Dieskau y est remarquable d'autorité, de truculence et de cynisme. Ezio Flagello qui n'a jamais fait les devants de scène, y est parfait en Leporello, Martina Arroyo, Birgit Nilsson alors jeune, et surtout le remaquable ténor Peter Schreier tirent bien l'épingle de leur jeu. La direction de ce grand mozartien q'était Karl Boëhm y est très bonne également, même si de ci de là on aurait aimé un jeu un peu plus enlevé.

Depuis, il y a eu les versions de Giulini, de Solti, avec de meilleures distributions et des orchestres plus éclatants, mais malgré tous ses défauts, la version de Boëhm reste ma préférée, sans doute à cause de Fischer Dieskau, insurpassble dans le rôle-titre, à mes yeux du moins ... Pourtant rien ne prédisposait ce pur Allemand, avant tout spécialisé en Lieder - où il excelle - à chanter et à jouer Don Giovanni avec cette maîtrise, la marque des grands sans doute ...

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Jean-Claude

22 décembre 2007

CROYANCE américaine

"Cosmo's Factory",  CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL, 1970, USA.

Incontestable chef d'oeuvre du Rock américain, incontournable dans la discothèque de tout amateur de Rock qui se respecte. Le désaccord entre les frères Fogerty n'a pas encore dirigé le groupe vers sa perte, ils sont là au sommet de leur art, ce disque est leur cinquième, la technique vocale et instrumentale est à son meilleur. Génial et intemporel, on regrette toujours la disparition de ce groupe, même si le leader, John Fogerty, mène toujours une carrière solo émaillée d'excellents albums comme "Blue Moon Swamp" où on retrouve tout ce qui a fait Creedence.

A signaler ici un morceau "Who'll Stop the Rain" dirigé contre la guerre au Viet-Nam, au paroxysme de son intensité à l'époque et une longue reprise de "I Heard it Trough the Grapevine".

C'est la salle d'une ancienne fabrique, lieu des répétitions du groupe tel qu'on la voit sur la jaquette qui a donné son titre à l'album.

Site: http://www.creedence.fr/

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Jean-Claude

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21 décembre 2007

AUCAMVILLE GUITARE 2008

Le voici enfin revenu !

Edition 2008 du festival de Guitare d'Aucamville.

Encore des concerts à petits prix avec de grands musiciens, à ne pas manquer cette année encore !

(Pour les habitués: me contacter largement avant le 29 Février, à la date limite le cota de billets au tarif préférentiel est généralement épuisé ...)

Site: http://guitare.festival.online.fr/

Jean-Claude

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21 décembre 2007

CHOPIN, LES NOCTURNES

"Les Nocturnes",   CHOPIN  (1810-1849)

Comment aborder ce monstre sacré du piano qu'est Chopin, et surtout ces Nocturnes, ou plutôt, comment en parler ?

Certains en ont dit trop, d'autres pas assez, et comment s'y reconnaître à travers la pléthore d'interprétations ?

C'est l'interprétation déjà ancienne d'Adam Harasiewicz (récemment rééditée, la prise de son est hélas celle de l'époque...), connue en premier, qui a fatalemnt constitué pour moi une forme de référence. Puis vint Claudio Arrau qui devint à son tour la nouvelle référence, enfin Daniel Barenboïm apporta lui aussi la contribution de son incontestable talent ... écouté encore hier soir ...

Mais il y a Maurizio POLLINI (polonaises, Etudes), Nicolaï LUGANSKI (Etudes), Krystian ZIMMERMAN (Ballades, concertos) qui, toujours chez CHOPIN, feront bien l'objet d'autres articles et d'autres louanges...

Chopin n'est pas respecté des puristes allemands qui lui reprochent d'être le seul compositeur à s'être consacré exclusivement au piano, ce qui est exact. On pourrait se prendre à rêver de musique symphonique, de duos violon/piano, de Lieders et même d'opéras de ce maître du piano - mais les aurait-il vraiment composés, alors qu'il ne les a pas envisagés de sa vie ?

Mais nous pouvons aussi rêver éveillés à l'écoute de ses 21 Nocturnes, incontestable chef d'oeuvre  pianistique porteur de tellements d'émotions qu'il est superflu de passer du temps à en parler - plutôt qu'à les écouter ... une vie entière ... !

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Qu'y a t'il après les Nocturnes ?

Même si j'adore ces Nocturnes,Je dois avouer que l'oeuvre globale de Chopin me déconcerte, pire, j'y trouve nombre d'opus ennuyeux et bien peu inspirés.
Certes, on ne peut pas tout demander à un compositeur, mais cette constatation a été faite depuis l'achat regretté de ses oeuvres complètes par ARRAU, un des plus grands spécialistes de Chopin.
Ce pavé de 10 disques n'a jamais pu être écouté dans son entier et j'avoue que je ne m'y essaierai plus.
J'en ai extrait les plus grandes oeuvres qui représentent 4 à 5 CD et je m'en tiens exclusivement à celles-ci.
Autant les oeuvres pour clavier de Mozart, Beethoven, Schubert, Bach sont enthousiasmantes dans leur entier et l'achat de leurs intégrales conseillables, autant Chopin peut lasser hormis les Nocturnes, les concertos, les études et quelque sonate de ci de là ... Alors qu'on peut écouter tout ce qu'ont pu écrire la plupart des autres compositeurs sans sauter brutalement de son fauteil pour stopper l'écoute, fatigué, rasé même.
En résumé, plus j'écoute Chopin et plus j'apprécie BACH - je comprends très bien maintenant le peu d'affection qu'ont les Allemands pour ce compositeur qui, s'il a écrit de remarquables choses, est bien hélas en net retrait par rapport aux autres, Allemands, eux...
Ces propos n'engagent que moi et je les revendique...
Jean-Claude

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Jean-Claude

16 décembre 2007

RESTITUTION SONORE (2)

Petite histoire de la restitution sonore (suite...et fin provisoire)

Vint donc le microsillon, tout d'abord reproduit par l'amplification à tubes électroniques sur les modestes électrophones qui étaient les nôtres; la Haute Fidélité ou "HIFI" qui avait vu le jour aux Etats-Unis et en Angleterre, encore inconnue ici, n'aurait de toutes façons pas été à la portée de nos bourses.

Et c'est à la formidable percée du Jazz que l'on doit l'évolution des techniques de reproduction.
D'abord affaire de techniciens passionnés, la prise de son devint vite affaire de "business", Etats-Unis obligent; mais reconnaissons que nos oreilles y ont trouvé le plaisir qu'elles n'auraient pas connu sans le Jazz américain.
Les progrès furent fulgurants outre-atlantique, tout était mené de pair: Electronique, microphones, haut-parleurs, connaissance de l'acoustique firent un bond considérable, grâce à un public aussi large que connaisseur. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter des enregistrements de Jazz des années quarante et cinquante, certains sont remarquables, restaurés pour le CD et parfois même "stéréophonisés" - avec un inégal bonheur cependant.
La stéréophonie, progrès décisif vers le réalisme de la restitution se démocratisa au cours des années soixante, suivant la percée définitive du transistor qui remplaçait le tube électronique, coûteux, fragile et délicat à mettre en oeuvre du fait des hautes tensions nécessaires.
Ce remplacement obligé n'alla pas sans heurt, le transistor des débuts n'offrant qu'un son sec et agressif assez éloigné de la vérité sonore. Ceci est encore vrai aujourd'hui si le transistor est mal mis en oeuvre, et le retour à l'utilisation du tube électronique pour une meilleure restitution sonore en témoigne.

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Ci-dessous: vue d'un canal d'un amplificateur de puissance stéréo de 18 watts à tubes (ECC83 + 4x EL84) fonctionnant en classe "A" (construction amateur personnelle). Associée aux techniques actuelles (régulation de tension à transistors et circuits intégrés), la technologie tubes connaît une fiabilité et un rapport signal/bruit qu'elle n'a jamais approchés, tout en conservant sa légendaire sonorité.

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Jean-Claude

15 décembre 2007

OISEAUX DES AMERIQUES

" Mr. Tambourine Man", Les Byrds (1964)

Second disque du groupe, le premier, hélas introuvable, "Byrds Nest" n'a recueilli qu'un succès d'estime à sa sortie.
Le titre "Mr. Tambourine Man", de Bob Dylan, interdit à sa sortie par la censure américaine (un hymne aux dealers) est repris ici, quelque peu allégé...

Les Byrds ont posé là les bases du rock américain de la côte ouest, ou Rock californien.

C'est avant tout le leader, Roger Mc. GUINN qui a su donner son originalité à cette musique, par sa voix et la sonorité de sa légendaire Rickenbaker 12 cordes (guitare solo, chant, composition).
Le groupe d'origine comprenait:

Chris HILLMANN (basse, chant, composition) qui fonda les "Burritos Brothers" un groupe Country; il continue une carrière solo.

David CROSBY (guitare rythmique, chant, composition), rejoingant par la suite Neil YOUNG, Stephen STILLS et Graham NASH pour fonder le groupe folk "Crosby, Stills, Nash and YOUNG" et plus tard poursuivant en solo.

Gene CLARK (percussions, chant, composition) responsable de belles ballades.

Dave CLARK (batterie).

Le groupe connut d'incessants changements de personnel, finissant même sans son Leader Roger Mc. GUINN qui mène toujours une carrière solo émaillée de perles comme "Back From Rio".

Ce disque reste une des plus grandes réussites du groupe, écoutez ces superbes ballades au son Folk-Rock électrique, plus tard teintées de Country, elles ne laissent jamais indifférent, même aujourd'hui...

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Site:  http://thebyrds.com/

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Jan-Claude

14 décembre 2007

ROCK DE PIERRES / PIERRES DE ROCK

"Satisfaction /I can't get no" Rolling Stones, 1964

Il y a tellement à dire du choc tellurique qui secoua la planète à la parution de ce monstrueux tube que les mots manquent !
Le rock passait là à la dimension supérieure pour atteindre dans les fabuleuses années qui suivirent un niveau de création d'une richesse qui ne sera plus surpassée jusqu'à nos jours.
Portant un mauvais coup au Jazz, musique pourtant bien plus noble et savante, le Rock se répandit comme une trainée de poudre, un succès populaire qui ne s'est jamais démenti.

La photo originale de cette pochette de super 45 tours faite par Jean-Marie Périer, le grand photographe des artistes des années soixante s'est vendue 17.098 Euros aux enchères chez Camard & Associés pendant l'été 2006 !

Site: http://www.rollingstones.com/home.php

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Jean-Claude

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