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13 décembre 2007

ALFRED BRENDEL

ALFRED BRENDEL en concert à la Halle aux Grains de Toulouse,  le 11 Novembre 2006.

Alfred Brendel passe à la Halle aux Grains deToulouse, évènement d'importance à ne rater sous aucun prétexte, fût-ce agonie !
Responsable de mon goût immodéré pour le piano depuis plus de trois décennies, il fallait voir cet homme.

La prestation de cet immense pianiste fût à la hauteur de l'attente:
Captivant dans Haydn, à la fois éblouissant et charmeur dans Mozart, il fut Impérial dans Schubert, là où il  était le plus attendu...
L'interprétation des quatre mouvements de cette grande Sonate, la D 959, toucha le sublîme, Schubert vivait à Toulouse !
Des mouvement rapides enjoués, des mouvements lents à faire gémir la pierre provoquèrent tonnerre d'applaudissements et rappels obligés, un très très grand moment !
Anecdote: nous faillîmes être privés de Schubert de peu car, rejoignant sa loge pour l'entr'acte, ce septuagénaire trébucha sur un parquet bien mal ajusté et manqua de peu de se briser les os - il n'en fût heureusement rien, même si sa démarche s'en montra quelque peu affectée par la suite.

Son site:  http://www.deccaclassics.com/artists/brendel/mov.htm

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Ci-dessous, un tuyau pour les Toulousains qui souhaitent voir un ou une pianiste dans d'excellentes conditions (meilleures qu'au parterre situé en contrebas à mon sens) sans se ruiner: La disposition du piano impose le pianiste de face regardant vers la droite. En conséquence les places 1° galerie côté droit sont excellentes et pour un prix très largement inférieur - le prix des places "Grands Interprètes" est évidemment des plus élevés...

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Espérant voir en 2008 Maria Joao PIRES ... qui sait ...!

Jean-Claude

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12 décembre 2007

LES SHADOWS

"Dance With the Shadows",  LES SHADOWS, 1960

Posé pour la première fois sur l'étagère, là, juste sous l'électrophone, un soir de Noël, ce disque à l'apparence anodine allait conditionner le reste de ma vie...
Lassé de coller l'oreille contre le haut parleur du poste radio familial pour y entendre la chanson populaire d'époque, les Shadows apportaient la providentielle bouffée d'air frais longtemps attendue, sauvant toute une génération de l'asphixie.
Quelques airs d'opérette, Luis Mariano, André Dassary, Georges Jouvin, avaient bien dégrossi mon oreille, mais les Shadows enfonçaient la porte d'un monde musical nouveau.
Ecoutables aujourd'hui encore, ces musiciens bourrés de talent préparaient le terrain à l'émergence du Rock tout entier, les Rolling Stones, les Animals, les Yardbirds, les Who, les Beatles pour ne citer queux n'avaient plus qu'à paraître...

Un site:  http://www.cliffrichard-theshadows.com/nouvelle_page_4HANK3.htm

JCP

SHADOWS_1

Jean-Claude

11 décembre 2007

RESTITUTION SONORE (1)

Au début, quand le commencement n'était pas et que l'avenir ne se nommait pas encore futur, ouir la musique impliquait concert.
Les gens du peuple pouvaient l'entendre dans la rue, dans les estaminets, les familles bourgeoises en achetaient les partitions, certains la jouaient, la chantaient.
Mais ce sont les procédés d'enregistrement qui allaient lui offrir un degré de diffusion inconnu jusqu'alors.
D'abord gadget (on n'utilisait pas ce mot...) réservé à une élite fortunée, le phonohraphe trôna bientôt sur les buffets les plus modestes.
Avec l'enregistrement électrique, ce fût le microsillon qui propulsa définitivement l'écoute de musique au rang qu'on lui connaît aujourd'hui. Vint ensuite le "CD" dans sa forme actuelle qui ne fît que confirmer ce statut déjà acquis.
Qui a connu ces stades de l'enregistrement musical est apte à mesurer la chance que nous avons aujourd'hui de pouvoir écouter sans retenue - et sans trop se ruiner - les morceaux et les oeuvres complètes souhaités d'un geste banal.

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Ci-dessous, un phonographe des années 1920 "Pathé Jeunesse" tournant à 100 tours/minute avec départ au centre, particularités qui causèrent sa perte dès l'apparition du standard 78 tours avec départ à la périphérie.

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Phonographe 78 tours/min. , modèle populaire capable déjà de faire danser par une autonomie accrue (quelques minutes), vitesse plus lente, diamètre du disque plus important - Années 1930.

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Jean-Claude

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