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Parole de Musique

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27 février 2010

Branle-bas de combat !

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Reprise de l'ensemble préampli à tubes "SRPP / ECC82" (en service depuis  le 3 juin 1997), et ampli à tubes "Quatuor classe A / EL84" (en service depuis le 17 juillet 1999).

Au programme, interventions sur l'ensemble comprenant:

- les alimentations du chauffage des filaments ampli et préampli (12,6 Volts 2,5 Ampères et 12,6 Volts 5 Ampères stabilisée)
- L'alimentation haute tension ampli (300 Volts continu régulée)

(Les "travaux" consistent en une simple adjonction d'un interrupteur secteur supplémentaire afin de dissocier ampli et préampli, et le réglage des temporisations d'activation des hautes tensions, malgré leur légère dérive - env. 30 secondes en 10 ans)

... Ceci dans le but de réhabiliter l'écoute sur enceintes acoustiques, et dans une seconde étape, aborder la rénovation de l'alimentation SRD7 du casque électrostatique Stax SRX.

Ceci n'aurait pas été possible sans l'aimable collaboration de Gérard C., qui a su trouver LA solution de remplacement de la diode Zener "Z 1082" claquée, hélas introuvable - et surtout fournir gracieusement l'ensemble équivalent de diodes, déjà pré-assemblé: Un grand merci !

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Étagère du haut, au centre: un récepteur FM Grundig de 1952 rénové, couplé à un amplificateur stéréo: un must pour l'époque !

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Article suivant: la rénovation de l'alimentation SRD7 du casque STAX SRX... à suivre.

Y aurait qu'à écrire des vers là-dessus....:

http://chansongrise.over-blog.com/article-a-zener-45502931.html
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JCP

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20 décembre 2009

SDF

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SDF

 

 Mon père prononçait haut et fort des mots comme : « solidarité », « répartir le travail et les richesses », « vaincre le capitalisme », « dictature du patronat », « religions assassines », et se défiait même de l’amour, qu’il qualifiait de « dangereuse escroquerie » ; il faut dire que cela m’amusait beaucoup de le voir ainsi gesticuler et vociférer sur des mots qui étaient alors vides de sens pour moi.

Ainsi, nous avions fini par nous fâcher, juste avant sa mort, car il déclarait tout haut que je ne devrais pas épouser ma Sabrina à moi, ma joie de vivre, mon amour, mon bonheur, ma force...

Alors, stimulé par ce que je pris pour l’Amour, dans cet irrésistible élan de vigueur qui repousse les montagnes, je voulus parer ma reine des plus beaux atours, travaillant comme quatre, sans relâche, le jour, la nuit, ignorant que je plongeais par là d’autres travailleurs dans la misère.

Et sous le soleil qui ne brillait que pour moi s’étalait, durement acquis, tout le luxe qui faisait la beauté de ma Sabrina: vêtement, bijou, auto, tentures et soieries, rien n’était trop beau pour celle qui faisait, aux yeux de tous, ma joie et ma fierté.

Pourtant, un triste jour d’octobre, elle me quitta pour toujours, et mon employeur fut désolé de me remplacer par un plus productif que moi - je fus stupéfait qu’il en pût exister...

Et me voici, grelottant sous la neige dans ce vieux manteau que m’a donné la pharmacienne, qui me reconnaît encore, adossé au froid béton du parking, un pot de yaourt vide à la main, où tintent quatre pauvres pièces de monnaie. Je n’ai plus pour amis que ceux qui veulent de moi, quand ils ne me rossent pas pour me prendre mes vêtements...

Et, tout au long de mes interminables nuits de songeries, ravagé du manque d’hygiène, du froid et de la faim, je ne me dis plus désormais que le France est un beau pays – et je finis par croire que mon père avait raison !

JCP

 

 

"Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause."

 

Qui vous savez, le 18 12 06


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2 octobre 2009

Aidons les Népalais

BLOG AF

 ACCÈS AU BLOG : CLIC / IMAGE CI-DESSUS

Aidons les Népalais

                                                     Oublié le cataclysme qui frappa le Népal, malgré l'aide qu'il nécessite toujours : tellement plus préoccupants pour les médias sont la météo, le lit des présidents ou le dernier nichon-chantant !

Ami d'enfance, Alain Fabre, résidant à St Juéry (Tarn), grand parcoureur des montagnes de ce pays, offre depuis trois ans déjà son aide bénévole à un orphelinat de Kathmandou.

Bouleversé par le séisme du mois d'avril - et par la perte de ceux qui étaient devenus ses amis -, celui-ci résolut d'ajuster son aide à l'ampleur du besoin, fondant l'association : "Solu Child Orphanage", tant venir en aide aux orphelins, certains estropiés, était urgent.

Ceci lui a permis l'achat d'un terrain et le démarrage des travaux pour un nouvel orphelinat à Kathmandou même.

Seuls 8.000 € font défaut aujourd'hui à l'association pour mener le projet à terme.

Si un peu de compassion vous anime, vous pouvez participer en déposant aussi votre don, ou en faisant connaître "Solu Child Orphanage" au plus grand nombre :

 

Virement au Crédit Agricole : Assos Solu Child Orphanage IBAN: FR76 1120 6200 2490 0132 9389 372 Ou envoyer un chèque à : Solu Child Orphanage , 6 rue du Bac  81160 Saint-Juéry

0563 451453, 0676 766685              

soluchild@orange.fr 

http://soluchild.wix.com/kathmandu

 

 https://www.facebook.com/pages/Solu-Schild-Orphanage/2418...

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Ci-dessous :

- L'appel lancé par Alain Fabre.

- Son compte-rendu

 

JCP

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Bonjour , Pour info

Le 25 avril, le Népal subit un terrible tremblement de terre. Très attaché à ce pays où je me suis rendu 5 fois pour effectuer des treks  en montagne et depuis 3 ans aider un orphelinat de Kathmmandu, je suis traumatisé par ce qui arrive à ce pays si pauvre avec ses habitants d'une si grande gentillesse

Nous rentrons avec mon épouse de Kathmandu

compte rendu de notre périple  à Kathmandu sur mon Blog:

 

http://tremblementdeterrenepal2015.blogs.nouvelobs.com/

 faites suivre 

merci

Alain Fabre, 6 rue du Bac, 81160 Saint-Juéry, 0563 451453, 0676 766685

Correspondant bénévole pour l'hebdomadaire le Tarn Libre.

Il y a ceux qui possédent sans travailler et ceux qui travaillent sans posséder (Ferdinad Buisson Prix Nobel de la Paix 1927)

Quand le sage montre la lune, le sot regarde le bout du doigt

Choisis le travail qui te plait et tu seras en vacances toute ta vie (Confucius)

 

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                                                       Le 25 avril, le Népal subit un terrible tremblement de terre. Très attaché à ce pays où je me suis rendu 5 fois pour effectuer des treks  en montagne et depuis 3 ans aider un orphelinat de Kathmmandu, je suis traumatisé par ce qui arrive à ce pays si pauvre avec ses habitants d'une si grande gentillesse. Après 3 jours d'appels infructueux, je réussi à joindre l'orphelinat. Kame Magar, son directeur me dit sa détresse. Pas de blessés mais des enfants traumatisés qui ne veulent et ne peuvent plus dormir dans cette maison qui a subit des dégâts suite au tremblement de terre; maison qu'ils vont devoir quitter car devenue dangereuse, mais aller où? A kathmandu, on ne trouve rien à louer. Je  constaterai sur place que la moitié des maisons ou immeubles sont à rénover ou à détruire avant reconstruction. Je dois aider l'orphelinat au travers de l'association que j'ai créé il y a 3 ans. Je lance un appel sur les réseaux sociaux, à plusieurs centaines de mes contacts et dans la presse locale. Je dis à mon épouse : "je rêve, mais si on a 5000€, je vais à kTM en payant moi même le billet d'avion". Il est bien sûr hors de question que l'argent récolté serve entre autre à payer l'avion ou quoi que ce soit. Quinze jours après, les résultats sont au delà de nos espérances 5000€;  mon épouse Yoyo me dit: "je viens avec toi". Elle a déjà partagé du temps avec les enfants à 2 reprises à KTM. Nous achetons les billets d'avion et le départ est fixé au 21 mai. Arrivés à KTM le 22 au matin, nous constatons que le tarmac de l'aéroport est encombré d'un grand nombre de containers de matériel et de nourriture pour l'humanitaire. Un nombre incalculable d'hélicoptères sont sur le tarmac et font des rotations ininterrompues. Quantité d'avions cargo sont présents et nous verrons durant nos 5 jours sur place un grand nombre d'avions cargo atterrir et décoller. Kamé nous attend à l'aéroport. Nous traversons la ville pour nous rendre à Jorpati, un quartier de KTM se trouvant à proximité de Bobnath. KTM vit à son rythme habituel, on ne dirait pas qu'il y a eu un tremblement de terre "hearquaque" en anglais, les népalais parlant en grande majorité anglais. Par moment des visions apocalyptiques, des immeubles par terre, d'autres qui sont tombés mais soutenus par celui d'à côté. Ce n'est plus du cinéma, ce n'est pas un film catastrophe et je peux vous dire que ça vous tord les tripes et vous donne envie de pleurer. C'est inimaginable, on se rendra compte plus tard que tout est à reconstruire. Nous arrivons à l'orphelinat et sommes accueillis en sauveurs. L'orphelinat n'est pas détruit mais fendu, il penche de quelques centimètres. Les enfants dorment sous la tente. La mousson arrive, le gouvernement népalais demande aux habitants de construire des maisons en bambou, comme au Japon, Laos, Thailande, etc.et veut construire un orphelinat en bambou, car il loue cet appartement sur 2 niveaux 220€ par mois. Nous devons aller voir un terrain l'après midi même.  Nous recevons le traditionnel Khata (foulard que kamé nous met autour du cou). Nous remettons aux enfants 20kg de vêtements que l'on nous a donné en France, ainsi que de nombreux stylos, trousses pour l'école et double décimètres offert par le Carrefour Market de Saint-Juéry. Au repas de midi où nous apprécions notre premier dal bath (riz avec une sauce au lentilles) kamé me dit : "Les enfants ont changé depuis votre arrivée, la joie illumine leurs yeux." Nous retrouvons Rozina 10 ans, elle est méconnaissable, si triste il y a 2 ans, elle rayonne de bonheur, il lui manque l'avant bras droit; il y aussi Passon, un petit garçon de 7 ans qui saute à mon cou et me fait de nombreux bisous.

Après le repas, nous allons voir le terrain qui se trouve à coté d'une école construite entièrement en Bambou, une vingtaine de classes, crépies à l'intérieur. Nous partons en ville et là c'est l'apocalypse: Ce n'était pas un film catastrophe, mais la réalité qui dépasse l'entendement et cette réalité fait mal. A la télé nous en voyons tant de catastrophes!!! Mais là nous sommes dans le réel, le temps présent et c'est beaucoup plus que ce que l'on peut imaginer. Des rues entière dévastées. Aucune sécurité, on peut approcher les ruines. Des maisons qui s'appuient sur d'autres, des gens à l'intérieur récupèrent ce qu'ils peuvent, des meubles, des briques et des matériaux pour reconstruire.  KTM est devenue une ville de tentes, des milliers poussent en ville. Des immenses terrains en sont recouverts installées par les ONG du monde entier. Tout est très bien cadré, les stocks de nourritures sont gardés par l'armée; la distribution étant organisée par les ONG. Sur les trottoirs, dans les ronds points, des bâches tendues par 4 bambous font office de tente. En fin d'après midi, nous avons rencontré karma Lama le Directeur de l'agence de voyages de KTM avec qui nous effectuons nos treks et Chantal son épouse. Nous avons dialogué prés de 2 h; ils nous ont raconté le terrible moment. La maison qui bouge, ils vont vite dans la rue mais il leur est très difficile de marcher car la terre est en perpétuel mouvement. Depuis la 2e secousse du 12 mai les népalais sont traumatisés. Chantal nous a confié que chez elle, elle voit encore sa maison qui bouge. Ils dorment à la maison depuis le 20 mai, mais sont sur le qui vive. Ils attendaient ce tremblement de terre depuis 10 ans, les étrangers le savaient. Les népalais ne s'en préoccupaient pas. Karma a prêté toutes ses tentes qu'il a installé sur un terrain pour ses voisins. Avec Chantal, ils aident un petit village à construire des abris avant la mousson. Les népalais, ce peuple si chaleureux est en train de vivre un grand moment de solidarité.

Les treks étant annulés, seule ressource pour Kamé avec très peu d'aide du gouvernement, il se demandait comment il allait pouvoir continuer:

Nous avions 7000€ de disponible, nous leur avons acheté:

Beaucoup de vaisselle, il leur manquait de tout: Verres, tasses, bols, assiettes, casseroles, plats, mixer, bouilloire, thermos, 40m2 de tapis qui fait fonction de matelas, etc. Des jouets pour les enfants, ils n'ont rien, Othelo, le monopoly, des voitures, des perles pour les filles, des légos etc. Pour 6 mois de nourriture avec entre autre: 25 sacs de riz de 30kg, 4 sacs de lentilles de 30kg, 5 sacs de sucre de 40 kg, 240 litres d'huile, 5 bouteilles de gaz, 300kg de pomme de terre, etc. La nourriture pour 1900€ environ. Cela représente 315 € par mois pour nourrir plus de 25 personnes, soit 10€ par jour pour 25 à 30 personnes. Pour l'école: nous avons acheté 175 pièces pour 975€ : Pantalons, chemises, robes, vestes, chaussures, cravates, ceintures et pour 700€ de livres et cahiers.

Samedi 22h40, tout le monde est couché. Je regarde un film sur ma tablette numérique, je n'ai rien entendu mais j'ai senti de fortes vibrations. Les enfants pour la 1er nuit depuis le tremblement de terre dormaient tous dans la maison entassés au Rdc, car il y avait eu un fort orage l'après midi. En 2 secondes, tout le monde était debout et sortait précipitamment. La secousse était faible, mais assez forte pour (panique à bord). Avec ce qu'ils ont subi on peut comprendre. Tout le voisinage est sorti simultanément. Nous sommes restés une vingtaine de minutes à l'extérieur avant de rentrer, les enfants retrouvant leurs tentes. Nous avons dormi tout habillés en prévision de nouvelles secousses, il n'en fut rien. Dimanche matin, 5h30 tout est calme, il fait beau.

Vers 8h un journaliste de la télévision népalaise vient m'interviewer ainsi qu'à mon épouse.

Ne pouvant pas rester dans le bâtiment actuel qui doit être réhabilité, quand? Impossible de trouver une location sur le secteur. La solution est d'acheter un terrain que Kamé après maintes recherches a trouvé. Lundi matin, 3h de discussions avec le propriétaire du terrain. Incroyable ! le terrain coûte 5 fois plus cher que le bâtiment. 16 000€ le terrain, 3 000€ le bâtiment.

Le terrain fait 4 Anna, un Anna = 31 m2, il faut 3 Anna minimum pour construire. J'ai téléphoné à 2 connaissances à KTM qui m'ont confirmé que les prix des terrains sont devenus fous depuis quelques années. 125m2 en ville 16 000€!!! quand un ouvrier gagne 70€ par mois!!! J'ai dis au vendeur que nous n'avions pas cette somme et qu'il nous était dans l'impossibilité de payer et nous n'avons que 4000 € . Il me répond qu'avec 4000 euros, il pouvait faire les travaux. Pour la suite ce n'était pas urgent. Après 3 heures de dialogue, j'ai négocié le prix à 15 000 euros tout compris avec le bâtiment; en lui spécifiant qu'il n'avait pas de promesse d'être payé. Il est ok, car pas facile de vendre des terrains à ce prix. On peut comprendre tous ces terrains en friche en ville. 90 personnes ont déjà donné et nous les remercions infiniment; il n'y a pas de petit don, nous en avons eu de 5 à 1000 euros par un lycée de Millau, Lycée qui  est en relation avec l'orphelinat au travers de l'association. Mardi matin nous devons aller payer une tente et en louer 4 autres; le temps passe. A midi, Kamé arrive tout heureux et nous annonce: "On a 2 tentes": Incroyable!!! Pascal et Oriana de SOS Attitude Grenoble accompagnés de Bayrik un népalais viennent d'installer 2 tentes de 12 places à côté de l'orphelinat. Nous n'aurons pas à en acheter. C'est une chance inouïe, les ONG font un formidable travail.

Nous ne savons pas la chance que nous avons de vivre dans les pays du nord à côté des pays du sud qui vivent dans la misère. Comme dit mon ami français Henri Sigayret qui vit depuis plus de 25 ans au Népal (vainqueur de l'Annapurna en 1978) et marié à une népalaise: "La misère au Népal n'a rien à voir avec la misère en occident; les nécessiteux en occident sont riches par rapport au Népal, ils sont aidés, nourris et soignés".

Nous venons de vivre 5 jours exceptionnels, nous avons vécu avec eux, mangé avec eux, dormi avec eux à même le sol sur un matelas de quelques centimètres, dur comme le ciment. Je sais qu'en allant faire les achats de vaisselle, ils se sont fait plaisir. Ils n'avaient rien, on leur a permis d'acheter ce dont ils avaient besoin, ce dont il rêvaient et qu'ils ne pouvaient se payer. Nous étions heureux pour eux, nous avons triplé leur vaisselle et matériel de cuisine. Ils manquaient de tout, ils n'avaient pas de verres etc. Pour la nourriture ils se sont fait plaisir aussi. Mais que c'est bon de pouvoir donner, de pouvoir faire du bien. Il fallait voir la joie des enfants petits et grands, que du bonheur!!!

Il nous manque prés de 12 000 euros pour que l'orphelinat continue à exister. Sans cette somme, l'orphelinat ne pourra survivre faute de local et ce serait dramatique. Je lance cet appel à  la France entière, si 200 personnes envoient 60€ à  l'association, elles auront une déduction fiscale de 39.6 euros et donneront en réalité 20.4 euros et notre pari sera gagné.

Merci pour les enfants.

Alain Fabre, Président de Solu Child Orphanage.

²Virement au Crédit Agricole: Assos Solu Child Orphanage IBAN: FR76 1120 6200 2490 0132 9389 372 Ou envoyer un chèque à : Solu Child Orphanage , 6 rue du Bac  81160 Saint-Juéry: 0563 451453, 0676 766685 soluchild@orange.frhttp://soluchild.wix.com/kathmandu

 

 https://www.facebook.com/pages/Solu-Schild-Orphanage/2418...

 

 

Alain Fabre, 6 rue du Bac, 81160 Saint-Juéry,

05 63 45 14 53, 06 76 76 66 85

Correspondant bénévole pour l'hebdomadaire le Tarn Libre

 

       

JCP 07 15 

28 mars 2009

Die Schöne Müllerin, les paroles

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FRANZ SCHUBERT : Die Schöne Müllerin  (D795)

Cycle de 20 lieder d’après les poèmes de Wilhelm Müller.

Trad. : Catherine Godin, 1985

1 – Voyager (Das Wandern)

Voyager fait la joie du meunier,

Voyager !

Ce doit être un piètre meunier,

Celui à qui ne vint jamais l’idée de voyager,

Voyager.

C’est l’eau qui nous l’a appris,

L’eau !

Ni le jour ni la nuit elle ne se repose,

Elle ne pense qu’à courir,

L’eau.

Les roues aussi nous l’apprennent,

Les roues !

Jamais elles ne restent immobiles,

Inlassablement elles tournent,

Les roues.

Les pierres elles-mêmes, si lourdes soient-elles,

Les pierres !

Dansent une ronde joyeuse,

Et toujours veulent être plus rapides,

Les pierres.

Oh, voyager, voyager, voilà mon plaisir,

Oh, voyager !

Mon Maître et ma Maîtresse,

Laissez-moi partir en paix et

Voyager.

2 – Vers où ? (Wohin ?)

J’entends murmurer un petit ruisseau,

De la source du rocher

Il jaillit vers la vallée,

Si frais et si limpide.

Je ne sais quelle idée me vint,

Ne sais qui me conseilla,

Il me fallut aussitôt le suivre

Avec mon bâton de voyageur.

Toujours plus bas, toujours plus loin,

Toujours au gré du ruisseau,

Et toujours plus frais,

Toujours plus clair bruissait le ruisseau.

Est-ce donc là ma route ?

Ô ruisseau, parle donc, vers où ?

De ton bruissement

Tu as égaré mes sens.

Que dis-je, ton bruissement ?

Ce ne peut être un bruissement :

Ce ne peut être que des Ondines,

Dansant leur ronde au fond de l’eau.

Laisse les chanter, compagnon laisse-les murmurer,

Et poursuis gaîment ta route.

Des roues de moulin,

Il en tourne dans tous les ruisseaux limpides.

3 – Halte ! (Halt !)

Je vois étinceler un moulin

Parmi les aulnes ;

Le clapotis d’une roue

Interrompt bruissement et chant d’eau.

Sois le bienvenu, sois le bienvenu,

Doux chant du moulin !

Et la maison, comme elle est paisible !

Et la fenêtre, si étincelante !

Et le soleil radieux

Comme il brille au firmament !

Eh bien, petit ruisseau, cher petit ruisseau,

Le voulais-tu ainsi ?

4 – Remerciements au ruisseau (Danksagung an den Bach)

Le voulais-tu ainsi,

Ruisseau, mon ami bruissant ?

Ton chant, ta musique,

Les voulais-tu ainsi ?

Allons voir la meunière !

Tel est le sens de ton chant,

Eh bien, l’ai-je compris ?

Allons voir la meunière !

T’a-t-elle envoyé ?

Ou bien m’as-tu charmé ?

J’aimerais bien savoir

Si c’est elle qui t’envoie.

Mai quoi qu’il en soit,

Je me rends à cet appel,

Ce que je cherchais, je l’ai trouvé

Quoi qu’il en soit.

J’ai demandé du travail,

Maintenant il me suffit

A occuper mes bras, à occuper mon cœur

Assez, grandement assez.

5 – A la veillée (Am Feierabend)

Que n’ai-je mille

Bras à mouvoir !

Que ne puis-je avec bruit

Faire tourner les roues !

Que ne puis-je, tel le vent,

Souffler à travers les bosquets

Pour mettre ainsi

Toutes les pierres en mouvement,

Ainsi que la belle meunière

Remarque encore mon cœur fidèle !

Ah, que mon bras est faible !

Ce que je soulève, ce que je porte,

Ce que je coupe, ce que je bats,

Tout apprenti pourrait le faire.

Et me voilà assis parmi tous,

A l’heure calme et paisible du repos

Et le maître nous dit à tous :

« Votre travail m’a satisfait »

Et la chère jeune fille souhaite

A tous une bonne nuit.

6 – Le Curieux (der Neugierige)

Je n’interroge aucune fleur,

Je n’interroge aucune étoile.

Aucune ne peut me dire

Ce que j’aurais tellement voulu apprendre.

Car je ne suis pas jardinier,

Les étoiles sont bien trop lointaines ;

Je demanderai à mon petit ruisseau

Si mon cœur ne m’a pas trompé.

Ô ruisseau de mon amour,

Comme tu es silencieux aujourd’hui !

Je ne veux savoir qu’un mot,

Un mot ou deux, c’est tout.

« Oui » est l’un de ces mots,

L’autre est « non » !

Ces deux mots incluent en moi

Tout l’univers.

Ô ruisseau de mon amour,

Comme tu es étrange !

Je ne le répèterai pas,

Dis-moi, petit ruisseau, m’aime t’elle ?

7 – Impatience (Ungeduld)

J’aimerais tailler dans chaque écorce,

J’aimerais graver dans chaque caillou,

J’aimerais semer dans la terre fraîche

Les graines de cresson qui vite trahiront,

J’aimerais écrire sur une feuille blanche :

Mon cœur est à toi et à jamais le restera.

J’aimerais élever un jeune étourneau

Jusqu’à ce qu’il les dise, ces mots, avec pureté et clarté,

Jusqu’à ce qu’il les dise avec le son de ma voix,

Et toute la passion qui habite mon cœur ;

Alors il chanterait clairement devant ses fenêtres :

Mon cœur est à toi et à jamais le restera.

Je pensais que mes yeux le trahissaient,

Que sur mes joues l’on pouvait voir luire,

Que sur mes lèvres on pouvait lire,

Qu’à mon souffle on pouvait deviner ;

Mais elle n’a rien vu de toute cette ardeur inquiète :

Mon cœur est à toi et à jamais le restera !

8 – Salut matinal (Morgengruß)

Bonjour, belle meunière !

Pourquoi caches-tu ainsi ta jolie tête,

Comme s’il t’était advenu quelque chose ?

Mon salut te fâche t’il donc tant ?

Est-ce mon regard qui te trouble ainsi ?

Il me faudra donc repartir.

Oh, laisse-moi dont me tenir à distance

Et regarder ta chère fenêtre

De loin, oh, de si loin !

Apparaissez sous votre portail arrondi,

Étoiles bleutées du matin !

Petits yeux ombrés de sommeil,

Petites fleurs lourdes de rosée,

Pourquoi vous effaroucher du soleil ?

La nuit vous fut-elle si douce

Que vous vous fermiez, vous inclinez et vous pleuriez

Ses charmes tranquilles ?

Chassez maintenant les fleurs de vos rêves

Et levez-vous, frais et dispos,

Dans le matin clair du créateur.

L’alouette lance ses trilles dans l’air

Et, des profondeurs du cœur, l’amour fait jaillir

La peine et les tourments.

9 – Les Fleurs du Meunier (Des Müllers Blümen)

Au bord du ruisseau poussent maintes petites fleurs

Aux yeux bleus et limpides ;

Le ruisseau est l’ami du meunier,

Les yeux de ma bien-aimée ont un éclat bleu clair,

Voici pourquoi ce sont mes fleurs.

Tout près de sa fenêtre justement

Je veux planter mes fleurs :

Vous l’appelleriez alors, quand tout se tait,

Lorsque sa tête s’incline dans le sommeil,

Vous savez bien ce que je veux dire.

Et lorsqu’elle fermera les yeux,

Dormant d’un sommeil doux, si doux,

Vous lui direz tout bas, comme dans un rêve :

Ne m’oublie pas, ne m’oublie pas,

Vous savez bien ce que je veux dire...

Sitôt qu’elle ouvre les volets le matin,

Regardez-la amoureusement.

La rosée dans vos yeux

Sera les larmes

Que je pleurerai sur vous.

10 – Pluie de Larmes (Tränenregen)

Nous étions assis paisiblement

Sous l’ombre fraîche des aulnes,

Nous regardions tranquillement

Le ruisseau bruissant à nos pieds.

La lune s’était levée

Et, après elle, les étoiles,

Qui se reflétaient paisiblement

Dans le miroir d’argent.

Je ne voulais pas voir la lune,

Je ne voulais pas voir les étoiles,

Je ne voyais que son image,

Je ne voyais que ses yeux.

Je la voyais incliner la tête et regarder,

Par delà le ruisseau placide,

Les petites fleurs de la rive, les petites fleurs bleues

Inclinaient elles aussi la tête et la suivaient du regard.

Le ciel tout entier semblait

Sombrer dans le ruisseau,

Voulait m’entraîner avec lui

Dans les profondeurs de l’eau.

Et par-dessus les nuages et les étoiles,

Le ruisseau murmurait gaîment

Et appelait de ses chants :

Suis-moi, compagnon !

Alors mes yeux s’embuèrent,

Le miroir de l’eau se troubla.

Elle dit : « il va pleuvoir,

Adieu, je rentre chez moi ».

11 – A moi... (Mein !)

Ruisseau, que cesse ton murmure,

Roues, que cesse votre battement,

Et vous joyeux oiseaux des forêts,

Petits et grands,

Que cessent vos chants !

A travers le bocage

Qu’incessamment

Une seule phrase résonne :

Ma meunière bien-aimée est à moi !

A moi...

Printemps, sont-ce là toutes tes fleurs ?

Soleil, n’as-tu pas de rayons plus clairs ?

Hélas ! Il me faut donc rester seul

Avec mon bienheureux secret,

Incompris de toute la création !

12 Pause (Pause)

J’ai pendu mon luth au mur,

Je lui ai noué un ruban vert,

Je ne peux plus chanter, mon cœur est trop plein,

Je ne sais plus comment le chanter dans mes rimes.

La douleur la plus brûlante de la nostalgie,

Je savais l’exprimer en chansons joyeuses

Mai lorsque j’exprimais des plaintes si douces,

Je n’oubliais pas que ma peine était grande.

Ah, comme il est lourd le fardeau de mon bonheur,

Si lourd qu’aucun chant sur terre ne saurait l’exprimer.

Maintenant, cher luth, reste pendu au mur,

Mais qu’une brise éveille tes cordes,

Qu’une abeille t’effleure de ses ailes

Et l’angoisse me ressaisit et je frissonne.

Pourquoi ai-je si longtemps laissé pendre ce ruban ?

Souvent il effleure tes cordes qui soupirent.

Est-ce l’écho de mes peines d’amour ?

Serait-ce là le prélude à de nouveaux chants ?

13 – Avec le Ruban Vert du Luth (Mit dem Grünen Lautenbande)

« Dommage pour le beau ruban vert

Qui pâlit au mur,

J’aime tant le vert ! »

Ainsi me parlas-tu aujourd’hui, ma bien-aimée !

Aussi vais-je le dénouer et te l’envoyer :

Maintenant aime le vert !

Et aussi quand bien même le blanc aurait ta préférence,

Le vert aurait aussi son prix

Et je l’aime, moi aussi.

Parce que notre amour restera toujours vert,

Parce que l’espérance au loin fleurit en vert,

Nous l’aimons tous les deux.

Et noue maintenant dans tes boucles,

Élégamment, le ruban vert,

Alors je saurai où habite l’espérance,

Alors je saurai où règne l’amour,

Alors j’aimerai vraiment le vert.

14 – Le Chasseur (Der Jäger)

Que cherche donc le chasseur auprès du moulin ?

Reste dans ton domaine, chasseur insolent !

Ici il n’est pas de gibier pour toi.

Ici n’habite qu’un chevreuil bien doux pour moi,

Et si tu veux voir ce tendre chevreuil,

Laisse tes fusils dans les bois

Et laisse aussi tes chiens et leurs jappements chez toi

Et fais taire la sonnerie de ton cor

Et rase à ton menton cette barbe en broussailles,

Sinon tu effaroucherais certainement la biche du jardin.

Mais tu ferais mieux encore de rester dans le bois

Et laisser en paix moulin et meunier.

Que feraient des poissons dans un feuillage vert ?

Que ferait l’écureuil dans l’étang bleuté ?

Alors reste donc dans les bois, chasseur insolent !

Et laisse-moi seul avec mes trois roues ;

Et si tu veux plaire à ma belle,

Sache alors ce qui assombrit mon cœur :

Les sangliers qui viennent la nuit de la forêt

Et pénètrent dans son jardin potager

Et piétinent et saccagent tout dans le champ :

Tue les donc ces sangliers, vaillant chasseur !

15 – Jalousie et Fierté (Eifersucht und Stolz)

Où cours-tu si vite, tumultueux et sauvage, mon cher ruisseau ?

Poursuis-tu avec fureur le chasseur insolent ?

Reviens, reviens, et gronde d’abord la meunière

Pour sa légèreté, son insouciance et son inconstance.

Ne l’as-tu pas vue hier soir, sur le seuil,

Le cou tendu, regarder vers la grand route ?

Lorsque rentre le chasseur heureux de sa chasse,

Nulle enfant sage n’est à sa fenêtre.

Va, petit ruisseau, va et dis-le lui ; mais ne lui dis pas,

Non, entends-tu, pas un mot de ma tristesse.

Dis-lui : près de moi il taille un pipeau dans un roseau

Et joue de belles danses et des chants pour les enfants.

16 – La Couleur Gentille (Die Liebe Farbe)

Je m’habillerai de vert,

De vert comme le saule pleureur :

Mon amour aime tant le vert.

Je chercherai un bosquet de cyprès,

Une lande de romarin vert.

Mon amour aime tant le vert.

En avant pour la chasse joyeuse !

En avant à travers les bosquets et les haies !

Mon amour aime tant la chasse.

Le gibier que je pourchasse est la mort.

Ma lande est la douleur d’aimer :

Mon amour aime tant la chasse.

Creusez ma tombe dans le gazon,

Recouvrez-moi d’herbe verte :

Mon amour aime tant le vert.

Je ne veux ni croix noire, ni petites fleurs multicolores,

Je ne veux que du vert, rien que du vert autour de moi,

Mon amour aime tant le vert.

17 – La Couleur méchante (Die Böse Farbe)

Je voudrais courir le monde lointain,

Partir de par le vaste monde ;

Si tout n’était pas si vert, si vert ,

Là bas, dans les bois et les champs !

Je voudrais cueillir les feuilles vertes,

Les cueillir toutes sur chaque rameau,

Je voudrais pleurer sur les prairies vertes

Et les voir pâlir jusqu’à la mort.

Ah, vert ! méchante couleur,

Pourquoi toujours me regarder ainsi,

Si fière, si insolente et sans pitié pour moi,

Pauvre homme si blanc ?

Je voudrais m’étendre devant sa porte,

Dans la tempête, la pluie et la neige,

Et chanter très doucement le jour et la nuit

Ce seul petit mot : Adieu !

Écoute, quand dans la forêt, résonne un cor de chasse,

On entend le bruit de ses carreaux

Et même si ce n’est pas moi qu’elle cherche,

Au moins puis-je la regarder.

Oh, détache de ton front

Ce ruban vert, si vert,

Adieu, adieu ! Et tends-moi

La main en guise d’adieu !

18 – Fleurs séchées (Trockne Blumen)

Vous toutes, fleurs

Qu’elle me donna,

Que l’on vous couche

Avec moi dans la tombe.

Comme vous me regardez

Toutes douloureusement,

Comme si vous saviez

Ce qui m’est advenu.

Vous toutes,

Que vous êtes donc fanées et pâles,

Vous toutes les fleurs,

Pourquoi êtes-vous mouillées ?

Ah, les larmes ne font pas

Reverdir en mai le printemps,

Ni ne font refleurir

Un amour mort.

Et le printemps viendra,

Et l’hiver s’en ira,

Et les fleurs à nouveau

Couvriront la prairie.

Et des fleurs aussi

Reposeront dans ma tombe,

Toutes les fleurs

Qu’elle me donna.

Et lorsqu’elle se promènera

Sur la colline,

Elle pensera dans son cœur :

Celui-là m’était fidèle !

Alors vous pousserez toutes,

Mes fleurs,

Le mois de mais s‘en est venu,

L’hiver s’en est allé.

19 – Le Meunier et le Ruisseau (Der Müller und der Bach)

Le meunier

Lorsqu’un cœur fidèle

Se meurt d’amour,

Les lys se fanent

Au jardin ;

La pleine lune

Se cache dans les nuages

Afin que ses larmes,

Les hommes ne les aperçoivent pas.

Alors les anges

Tiennent leurs yeux clos

Et pleurent et chantent

Pour la paix de l’âme.

Le ruisseau

Et quand l’amour

S’arrache à la douleur,

Une nouvelle étoile

Naît au firmament.

Trois roses,

Mi-rouges mi-blanches éclosent,

Qui jamais ne faneront

Sur leurs épines.

Et les anges

Se coupent les ailes

Et descendent tous les matins

Vers la terre.

Le meunier

Ah, petit ruisseau, cher petit ruisseau,

Tu ne veux que bien faire :

Ah, ruisseau, mais sais-tu bien

Ce que fait l’amour ?

Ah, sous terre

Le repos est frais !

Ah, petit ruisseau, cher ruisseau,

Chante encore et toujours.

20 – La Berceuse du Ruisseau (Des Baches Wegenlied)

Repose en paix, repose en paix !

Ferme les yeux !

Voyageur fatigué, tu es arrivé.

Ici tu trouveras la fidélité,

Auprès de moi tu reposeras

Jusqu’à ce que la mer ait bu tous les ruisseaux.

Je te ferai un lit bien frais,

Un oreiller si doux,

Dans la petite chambre de cristal bleu.

Venez, venez,

Vous qui savez bercer,

Bercez et endormez ce garçon !

Si un cor résonne,

Dans la verte forêt,

Je bruirai fort autour de toi.

Ne me regardez pas,

Petites fleurs bleues,

Vous donnez à mon dormeur des rêves trop lourds.

Quitte, quitte

Le sentier du moulin.

Méchante fillette, que ton ombre ne l’éveille pas,

Lance-moi plutôt

Ton joli fichu,

Que je lui en couvre les yeux !

Bonne nuit, bonne nuit !

Jusqu’à ce que tout s’éveille,

Que ton sommeil épuise tes joies et tes peines !

La pleine lune se lève,

Les brumes se dissipent,

Et le ciel là haut, qu’il est immense !

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JCP

20 février 2009

rock, années 70 et 80

Une somme de renseignements incroyable sur les évènements rock des années 70 et 80, collectée ici sur son site personnel par Philippe Andrieu:

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Tous les concerts, avec des témoignages sur le lieu, les musiciens, les conditions, les prestations, le public, avec des photos et des coupures de journaux de l'époque, à visiter absolument !

clic sur l'image:

PHILIPPE_ANDRIEU

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JCP

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19 janvier 2009

Blog à nouveau honoré ...

"Le Soulier Voyageur" à nouveau honoré d'une distinction Canalblog...quelle valeur accorder à cette "distinction"...)

 

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JCP

19 janvier 2009

Rock, années 70

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PHILIPPE_ANDRIEU

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JCP

31 décembre 2008

les QUINTETTES DE MOZART

 

Intégrale des quintettes de Mozart (3 CD Caliope) par les Talich

Un sommet inégalé d'expression, de sensibilité, d'émotion, servi par une remarquable prise de son, couleurs, phrasé, tout y est, j'y retourne plutôt que de perdre le temps d'en parler !

Avec le célèbre quintette pour clarinette en final bien évidemment, la friandise du tympan ...

Cette intégrale a été unanimement saluée par la critique :

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JCP

DRHopie

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31 décembre 2008

LE SITE ROCK DES ANNÉES 70 - 80

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JCP

20 décembre 2008

Évènements rock années 70 et 80

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