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Parole de Musique
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5 janvier 2008

PARCOURS INITIATIQUE

"Kind of Blue",  MILES DAVIS, 1959

Miles DAVIS, trompette
Jullian "CANNONBALL" ADDERLEY, saxophone alto
John COLTRANE, saxophone ténor
Wynton KELLY, piano / N°2
Bill EVANS,  piano
Paul CHAMBERS, contrebasse
Jimmy COBB, batterie

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Détestant cordialement le Jazz de façon congénitale mais le respectant comme musique authentique et savante, il me fallut plus d'un effort pour en arriver à le goûter sans arrière pensée...!

Un ami passionné et ce disque retournèrent la tendance; il faut dire, puisque maintenant je le sais, qu'on est là en présence d'un des chefs d'oeuvres de Miles DAVIS et donc du Jazz tout court...
Loin des primitifs accents New-Orléans et des outrances du Free-Jazz, il y a ici une musique noble, un débordement d'énergie, du talent et des compositions génialement interprétées, pardon, improvisées ...

Mais c'est ce seul titre "TIME AFTER TIME" qui a déclenché l'avalanche de CD de Jazz sur mes étagères étonnées, on n'est à l'abri de rien ...
Inclus dans l'album "YOU'RE UNDER ARREST", cette insignifiante reprise d'un morceau de la non moins insignifiante Cindy Lauper, pâle chanteuse de variétés américaine, portait ce pouvoir insoupçonné; mon porte-monnaie se souvient ...

L'incroyable sonorité de la trompette bouchée de Miles DAVIS dans ce "Time After Time" qui tournait en boucle m'ouvrait grandes les portes du Jazz, d'un coup, d'un seul !
D'abord hésitant, timide même, le parcours devint fébrile, autodidacte, passionné, jusqu'à, rassasié, disposer de deux bons mètres de CD sur les étagères qui en parlent encore ...

Mais tout au fond de l'oreille, ces sonorités nouvelles n'allaient pas de soi, la batterie jouée finement et la contrebasse peu sonore devaient y faire leur trou. Habitué, fanatique même, des puissantes basses électriques du Rock, qu'elles soient de chez Fender, Gibson, Rickenbaker ou autres, cette contrebasse au son perçu comme modeste et peu varié ne passait pas; pas plus que ces batteries au son clair et jouées sans les excès du Rock - certains grattaient même leur peau avec un balai !

Pourtant, les choses se firent, l'intérêt, d'abord limité aux seuls solistes, s'élargissait peu à peu vers la rythmique, surtout si on y adjoignait le piano. Au point de trouver dans l'intro de "SO WHAT", premier titre de cet enregistrement, une percée de contrebasse comme je n'en avais jamais entendu, le Jazz avait du talent, j'avais vécu en ignorant...
"KIND OF BLUE" suscita tout entier mon intérêt, y découvrant tout autant la trompette de Miles Davis que le saxo ténor de John COLTRANE et celui de "Cannonball", en plus de la contrebasse dont Paul Chambers était le responsable, ce nom fut noté.

Ce disque sonnait bien le départ d'un nouveau et passionnant parcours musical ...

Site: http://www.milesdavis.com/

Jean-Claude

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4 janvier 2008

CONCERT ROCK AU PHARE, Tournefeuille

Dans le cadre du festival "Première pression", au " PHARE",  Tournefeuille (Haute. Garonne):
Trois groupes Rock dont "SUNDAY DRIVERS" et "KILL THE YOUNG"

Le 16 Novembre 2007

KILL_EAR

Déjà on se pressait aux portes du PHARE, toute nouvelle salle de festivités et concerts, à Tournefeuille; la queue se formait, s'étirait déjà dans une belle rectitude, il n'y avait plus qu'à attendre par quatre bons degrés au dessous du zéro.
Au bout d'une grosse demi-heure la semelle battait le trottoir mais notre position dans la queue laissait augurer des meilleures places pour le concert. Il fallait se rendre à l'évidence, ici on était fort jeune et nos têtes dépassaient de la foule, au demeurant étonnant calme et bon enfant.

Ici point de crâne d'oeuf, le cheveu se portait long, le vêtement n'était pas de marque sportive, la chaussure était plutôt cirée et le discours semblait sage, réfléchi, voire érudit.
Sous ces bons augures, on ne pouvait qu'être certains d'une musique plaisante et assurément composée de belles notes...

Evitant de peu l'engelure, le signal de l'entrée fût donné par quelques robustes gaillards qui auraient déchiré plus de 100 tickets d'entrée d'un coup sans sourciller, nous voici dans la place.
Belle salle, coupée en deux d'un rideau juste derrière les consoles de mixage, grande scène surchargée de matériel musical, on n'allait pas tarder à être renseignés auditivement sur l'évènement...
Attendant ce moment, une bière au prix raisonnable fut avalée au bar sur lequel était négligemment posé...un plein seau de tampons "Quiès"... prudents, nous en fîmes provision; car j'avais bien emporté du papier hygiénique, efficace frein sonore, mais puisqu'on fournissait...

La suite prouva le bien fondé de notre geste: Le premier groupe, du Hard-Rock de Carcassonne des plus redoutables, imposait bien le bouchon !
Il ne fût guère retenu de ces musiciens amateurs, excepté la gestuelle et la hauteur du décibel, ce n'était qu'un lever de rideau après tout...

Après nouvelle désaltération, le second groupe, SUNDAY DRIVERS, des Espagnols, s'avéra des plus intéressants par une musique à la fois musclée et teintée de Rock californien; son chanteur était d'un excellent niveau, les instrumentistes (2 guitares, steel guitar, orgue, basse, batterie) capables de belles interventions en soliste. Bref, très enthousiasmant, ... mais ce devait être le dernier groupe l'incontestable vedette attendue par ce jeune public...

KILL THE YOUNG, trois frères de Liverpool, la ville qui a vu naître les Beatles, on ne serait pas déçus...

Et ce fût vrai ! dès le premier riff de guitare, les mains cherchaient fébrilement dans les poches le sachet de deux tampons, il fallait en premier sauver le tympan de cette lave sonore, avant même de penser l'écouter.
Mélange de riffs de guitare stridents et mal ajustés, de vociférations recherchant l'aphonie, de coups de basse distordus faisant trembler jusqu'aux os, d'un déluge de coups assénés à cette pauvre batterie aux peaux en survie, cette bouillie sonore décevait, pire, irritait !
Un pourcentage du public quitta le lieu, nous résistâmes, encore heureux d'avoir pris place tout au fond de la salle, adossés à la console...
Mais le concert, parfois émaillé de tentatives solistes du guitariste/vociférateur bien peu convaincantes, s'éternisait, ces gaillards avaient du répertoire, et ce fût soulagement lorsque - un miracle - tout s'arrêta...
Quel bien être, tympans à nouveau à nu, on n'entendait plus que le brouhaha de la foule qui quittait le lieu, le piétinement des road managers sur le plancher de la scène enfin privée de ces instruments tellement dévastateurs ...

Nous sortîmes rejoindre le parking dans le frais silence de la nuit; et il n'était pas nécessaire de se rendre en Provence pour y écouter les cigales, elles chantaient dans nos oreilles - heureux de ne pas y entendre plus - après cette terrifiante avalanche sonore à laquelle on avait survécu ...

Jean-Claude

Source photos: les sites internet des groupes.

Les excellents Sunday Drivers

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Le chanteur des SUNDAY DRIVERS

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Le guitariste soliste des SUNDAY DRIVERS

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Le bassiste des SUNDAY DRIVERS, une "RICKENBAKER", rien de moins ... les connaisseurs apprécieront.

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SUNDAY DRIVERS

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L'organiste, chanteur et steel-guitariste des SUNDAY DRIVERS

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Le batteur des SUNDAY DRIVERS

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Source photos: les sites internet des groupes.

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KILL THE YOUNG ...

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... et les bouchons d'oreille qui vont avec ...

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Source photos: les sites internet des groupes.

3 janvier 2008

MOBY GRAPE

"Trule Fine Citizen" , MOBY GRAPE, 1969,  USA.

Qui connaît ce charmant petit groupe sans prétention de la côte ouest américaine qui méritait bien une plus large diffusion ?

Marchant sur les traces dez BYRDS (encore et toujours leurs influences...), ces quatre musiciens nous offrent là de superbes ballades, parfois même franchement géniales, et qu'on n'oublie pas... Hélas, leur succès qui n'a été que celui de l'estime aux USA n'a guère traversé l'Atlantique ...

STUDIO SESSION: Truly Fine Citizen (4th album)
Truly Fine Citizen - Columbia Records - CS99912
Recorded (3 days in May 1969)
Released August 1969
        Changes
        Circles Spinning
        Looper
(a2)    Truly Fine Citizen (5-29-69)
        Beautiful Is Beautiful
        Love Song
(a2)    Right Before My Eyes (5-28-69)
        Open Up Your Heart
        Treat Me Bad
        Tongue-tied
        Long Son, Part Two

Site: http://starling.rinet.ru/music/grape.htm

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Jean-Claude

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2 janvier 2008

Jean sébastien

Sonates pour violoncelle seul, Jean-Sébastien BACH (1685-1750)

Violoncelle: Paul Tortelier (1983) - 2 CD EMI Digital

Superbe interprétation dont on ne se lasse pas, préférée à celle de Bylsma, pourtant bénéficiant d'une prise de son meilleure et des couleurs chatoyantes d'un magnifique instrument historique de collection ...

Cette interprétation que le temps n'a pas atteint représente la musique de BACH dans toute sa splendeur, à mille lieues de tout romantisme, de tout maniérisme, celle qui touche l'esprit au plus profond...

A écouter aussi par Anner BYLSMA: 2 CD SONY CLASSICS "Vivarte", 1992, sur violoncelle Stradivarius "Servais", collection Smithsonian Institution.

Site: http://www.musicologie.org/Biographies/bach_js.html

Jean-Claude

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