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Glenn Gould et les variations GOLDBERG de JS BACH: un sommet de la composition pour clavier, un sommet de l'interprétation. Bien sûr, ce pianiste génial avait ses détracteurs et quiconque l'écoute trouvera instantanément matière à critique, passionnée même !
Disparu trop tôt, cet homme là n'avait pas son pareil, assis sur son siège d'enfant trop bas et devant son piano, pourtant aux autres pareil, pour déchaîner autant haine qu'adoration, en tout cas jamais l'indifférence.
Ces deux enregistrements, que 27 ans séparent rendent bien compte du génie bouillonnant de ce grand parmi les grands.
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1982: la maturité, les tempos sont un peu moins radicaux, moins extrêmes, GOULD a revisité ces pièces d'une vision nouvelle.
1955: premier enregistrement, celui par qui le scandale arriva, celui qui fit connaître l'homme, celui de la critique acerbe et violente qui en fit une légende.
Un film a été réalisé sur Glenn GOULD et sa carrière de pianiste par Bruno Monsaingeon, passant trop rarement à la télévision. J'ai eu la chance de le voir en présence de son auteur à la FNAC Toulouse - le débat faisant suite à la projection fut très riche et très instructif - pour qui s'intéresse un tant soit peu au piano.
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Interprétation au clavecin, la seule possible pour certains puristes puisque Bach n'a évidemment connu ni le piano ni le piano-forte. Christiane JACCOTTET, artiste peu connue, s'en tire fort bien reconnaissons le, et la sonorité du clavecin apporte un bel éclairage à l'oeuvre, en plus de la garantie d'authenticité exigée par certains ... mais l'oreille du sage ne souffre pas d'intolérance n'est-il pas ?
JCP
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