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8 février 2008

Lohengrin

Lohengrin, Richard Wagner (1813-1883)

Lohengrin reste mon opéra de Wagner préféré et peut être même mon opéra préféré ...

Ici servi dans deux excellentes interprétations, celle de Kempe, connue comme référence, et celle de Karajan.

La version Kempe qui affiche de superbes solistes et le très raffiné Philarmonique de Vienne est certes exemplaire mais on pourra peut être lui reprocher son académisme et hélas sa prise de son ancienne, de surcroît affublée des défauts anciennement inhérents à EMI: bande passante limitée et médium quelque peu agressif.

La version Karajan est toute autre: incontestablement servie par une très belle prise de son (EMI, mais plus récente) et des choeurs excellents, les solistes, sans y être peut être exemplaires, comme l'ont dit les critiques, n'y affichent pour moi aucune faiblesse.

De façon générale je n'aime guère Karajan, lui reprochant son recours incessant et abusif à la dynamique, au point de caricaturer trop souvent les oeuvres par des passages lents joués trop lents et à la limite de l'audible, qu'il fait suivre sans transition par des passages rapides joués trop vite et trop fort, tonitruants même en comparaison (malheur ici à celui qui a poussé le volume de son amplificateur entre temps...!). Bref, et ceci n'est qu'un engagement personnel, j'ai toujours considéré que sa direction trop contrastée en volume sonore et trop nerveuse (excitée?) nuisait à la majorité des compositeurs - qui hélas ne donneront pas leur avis - le débat reste ouvert...

L'antithèse de cette manière (manie?) existe en la personne de Karl BOËHM, remarquable autant chez Wagner que chez Mozart.

Mais ici, c'est le Bon KARAJAN, celui qu'on ne peut s'empêcher d'aimer, celui du spectaculaire, du fantastique propre à Wagner, de la couleur orchestrale chatoyante, irrésistible, celui qui laisse les solistes s'exprimer, enfin celui qui ravit le tympan et c'est déjà tellement !

Jean-Claude

LOHENG_copie

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4 février 2008

tristan et isolde

Incontestable chef d'oeuvre de WAGNER, qu'il reprit et peaufina longuement, dans l'interprétation de Karl BÖEHM et des meilleurs solistes du moment !

Un peu desservie hélas par une prise de son de 1966 qui montre ses faiblesses, cette version reste une des références incontournables, écoutez l'acte deux (CD 2) !

Jean-Claude

TRISTAN

(3 CD collection économique)

1 février 2008

enfer et damnation !

"La Damnation de Faust", Hector BERLIOZ (1803 - 1869)
Consuela RUBIO, Richard VERREAU, Michel ROUX,  Orchestre Lamoureux,  Igor Markevitch, 1958.

Assurément un des meilleurs opéras dans notre langue si peu propice au chant - cette opinion que je fais mienne est largement partagée ... A cent lieues des outrances populaires des opérettes et surpassant les autres opéras français romantiques - fort peu représentés d'ailleurs, c'est ici un plaisir d'entendre chanter dans notre langue sans y trouver critique et sempiternelle platitude, fait bien rare  ...

C. Rubio et Verreau y sont parfaits, Roux en Méphisto tout autant.

Il y a bien sûr la version de Colin Davis plus récente et à la meilleure prise de son, tout autant respectable, après écoute elle ne dépasse pas celle-ci à mon avis...

Jean-Claude

BERLIOZ__DAMN_580

21 janvier 2008

nabucodonosor

Très belle version de NABUCCO par Gardelli, superbe orchestre, belle prise de son et de bons solistes.

La version de Riccardo MUTI dirigeant le  Philarmonia Orchestra avec Manuguerra, Luchetti, Ghiaurov et Scotto est à considérer également, bien que desservie par une prise de son à la bande passante un peu plus étriquée (EMI, 1977)

Un site: http://www.musicologie.org/Biographies/verdi_giuseppe.html

Jean-Claude

NABUCCO

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8 janvier 2008

DIABLES DE CHASSEURS !

"Le Freischütz", CARL MARIA VON WEBER (1786 - 1826)

Ce fantastique opéra pré-romantique a beaucoup apporté à l'évolution du genre, dépassant largemnent l'apport de Mozart.

Hélas peu connu chez nous -peut être trop germanique- cet opéra peu joué est pourtant une pure merveille.Truffée de superbes airs (pourtant connus...) et de choeurs vigoureux (le célèbre choeur des chasseurs !) cette oeuvre admirable mériterait bien plus que cette regrettable confidentialité qui est son lot dans notre pays...

Cette interprétation n'est pas la meilleure mais elle est généralement disponible (2 CD DECCA) ...

Site: http://www.musicologie.org/Biographies/w/weber.html

Le Freischütz: http://www.universalis.fr/encyclopedie/Z020010/LE_FREISCHUTZ_C_M_von_Weber.htm

Jean-Claude

FREISCH_copie

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27 décembre 2007

RIGOLETTO PAS RIGOLO

"Rigoletto",   Guiseppe VERDI (1813-1901)

On ne rit pas dans Rigoletto qui est un des drames les plus noirs qui aient été portés à l'opéra par VERDI.

Cet opéra peut poser problème quant au livret auquel il est possible de voir certaines invraissemblances et même quelques faiblesses, et ce, malgré ses origines: "Le Roi s'Amuse" de Victor HUGO transposé par l'excellent librettiste auquel faisait le plus souvent appel Verdi, Francesco Maria PIAVE. La scène des yeux bandés de Rigoletto montant à l'échelle poussé par les courtisans afin de participer à l'enlèvement de sa propre fille à son insu, celle du meurtre final dérouté par un simple déguisement, et ceci de façon délibérée, peuvent attirer la critique. D'autant que VERDI n'a recours à ce genre d'artifice un peu forcé dans aucun autre de ses opéras. Cependant, même si on est ici encore éloigné de l'opéra vériste de PUCCINI, les mascarades de type bouffe, mozartiennes et autres n'ont pas cours chez VERDI ...

Mais la musique, l'équilibre entre action et airs fait de cet opéra un pur chef d'oeuvre de l'art lyrique, ici admirablement servi par Cappucilli (Rigoletto), Domingo (Le Duc de Mantoue), Cotrubas (Gilda); l'orchestre de Vienne et Guilini ne sont pas en reste. L'enregistrement sonore d'excellente qualité (1980) ajoute encore au plaisir d'écoute.

Tous les grands airs sont là, Capuccilli campe un remarquable Rigoletto avec sa noire méchanceté, puis sa sincère souffrance de père; Domingo affiche toujours les qualités qu'on lui connaît, enfin Ileana Cotrubas est assortie de la voix jeune, pure et un peu naïve inhérente au rôle de Gilda (l'air "Caro nome ..Gualtier Maldé", est merveilleusement interprété...).

RIGO_580

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Jean-Claude

23 décembre 2007

DON GIOVANNI

"Don Giovanni",  MOZART  (1756-1791)

L'Opéra Majuscule!

Découvrant cet opéra en 1970, dont l'onéreux coffret de quatre microsillons me fût généreusement prêté par un ami, Don Giovanni allait marquer tout mon parcours lyrique. Appuyé peu après par la sortie du film de Joseph Losey, avec Ruggiero Raimondi, José Va Dam, Teresa Berganza, Kiri Te Kanawa, sous la direction de Lorin MAAZEL, Don Giovanni restera longtemps ma référence lyrique, mes bases de comparaison inconscientes.

Cette version, la première écoutée et rééditée en CD n'a pas eu les hauts éloges des critiques de disques, pourtant Dietrich Fisher Dieskau y est remarquable d'autorité, de truculence et de cynisme. Ezio Flagello qui n'a jamais fait les devants de scène, y est parfait en Leporello, Martina Arroyo, Birgit Nilsson alors jeune, et surtout le remaquable ténor Peter Schreier tirent bien l'épingle de leur jeu. La direction de ce grand mozartien q'était Karl Boëhm y est très bonne également, même si de ci de là on aurait aimé un jeu un peu plus enlevé.

Depuis, il y a eu les versions de Giulini, de Solti, avec de meilleures distributions et des orchestres plus éclatants, mais malgré tous ses défauts, la version de Boëhm reste ma préférée, sans doute à cause de Fischer Dieskau, insurpassble dans le rôle-titre, à mes yeux du moins ... Pourtant rien ne prédisposait ce pur Allemand, avant tout spécialisé en Lieder - où il excelle - à chanter et à jouer Don Giovanni avec cette maîtrise, la marque des grands sans doute ...

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Jean-Claude

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